NewYorkTimes 12/01/18

JS : Autant de rebondissements que l'on peut fournir. Quand j'ai lu le scénario pour la première fois, à la fin j'ai réalisé que j'en savais moins sur le personnage que lorsque j'ai commencé à lire. Et j'ai pensé: « Quel duperie formidable» - pour garder un certain aspect énigmatique. C'était comme si la prémisse était parfaitement adaptée pour aller dans n'importe quelle direction et retrouver son chemin.

Comment Nathan Lane s'est retrouvé dans la série ?

JS : Je connais Nathan depuis des années parce que nous partageons un agent. Je suis un de ses grands fans et il a été un de mes fan charmant, fidèle. Je l'ai vu dans « The Iceman Cometh » (à broadway en 2015) et Nathan mentionnait qu'il aimerait être dans la série . Donc quand son nom a été suggéré, j'ai mentionné que personnellement j'adorerai l'avoir. J'ai été absolument aussi égoïste que possible.

Y a-t-il un tour que vous auriez pour voir Red prendre?

JS : Un surprenant. Je vais vous dire quelque chose de drôle. Je ne regardais pas beaucoup la télévision en grandissant, et avant que je ne fasse "Boston Legal", je n'avais aucune idée de ce que c'était pour un télespectateur d'attendre pour découvrir ce qui allait se passer la semaine suivante. Il y aura un épisode de "The Blacklist" qui est juste amusant et un autre qui est très intense et puis un autre qui est plutôt impitoyable et brutal. J'aime toujours l'élément de surprise, même pour moi-même.

Vous jouez souvent le provocateur, et les gens ont tendance à supposer que vous êtes vos personnages.

JS : Ma carrière avait été répartie de façon assez égale entre les bons et les méchants jusqu'à ce que je sois capable de jouer un anti-héros décent où vous pouvez combiner les deux. Les protagonistes que j'ai joué ont tendance à être des gens qui créent des problèmes. Ou même s'ils ne le font pas, ils perturbent certainement les choses. C'est amusant de faire ça dans la vie aussi. Mais je ne pense pas l'avoir jamais été moi-même.

Avez-vous été surpris de lire que Charlie Rose a été accusé de demander à une employée de regarder "Secretary", votre film d'une relation sadomasochiste, avec lui?

JS : Quelqu'un m'a envoyé ça, et je ne sais pas s'ils pensaient que c'était étrange et drôle ou quelque chose, mais je ne trouve rien de drôle à propos de tout ça. Je ne pense pas que quiconque dans l'industrie du divertissement ou dans la politique est surpris par le fait que ces mondes sont pleins de promiscuité et d'irresponsabilité - certainement un manque de responsabilité. Mais le niveau d'agression et d'exploitation a été écrasant.

J'ai rarement l'occasion de demander à un homme son avis sur le harcèlement sexuel à Hollywood.

JS : C'est un peu comme demander à quelqu'un son point de vue quand il est au milieu d'une inondation, vous voyez ce que je veux dire? J'ai l'impression que les eaux de crue montent. Et j'ai un peu honte de dire que je trouve que les choses les plus importantes sur ce sujet sont dites par les femmes, pas par les hommes. Je pense que les hommes devraient réfléchir et écouter attentivement et peut-être que nous apprendrons une chose ou deux.

Des projets à venir?

JS : Oh mon dieu, non. Je n'ai pas un moment. Ecoute, j'ai eu beaucoup de chance de travailler en tant qu'acteur, et je l'ai aimé. Mais travailler sur une émission de télévision d'une heure est certainement un travail qui vous engloutit et refuse de vous cracher.

Donc vous êtes gargouillant quelque part dans le tube digestif de cette chose ?

JS : Je ne suis même pas encore dans les intestins inférieurs. Je suis toujours consommé par l'acide gastrique. Si quelqu'un pouvait simplement laisser tomber quelques Tums ici, ce serait très apprécié.

 

 

Interview New York Times

Traduction et résumé proposé par mnoandco