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Blacklist
#102 : Le freelance

Liz et Red au discours de Floriana Campo cherchent le Freelance

Ecrit par: Jon Bokenkamp
Réalisé par:
Jace Alexander

Red pressent une catastrophe imminente qui serait l'œuvre d'un assassin appelé
"le Freelancer". Liz et Red décident d'agir ensemble incognito pour l'empêcher de tuer sa prochaine victime, Floriana Campo. Dans le même temps, Ressler et une nouvelle recrue de la CIA, Meera Malik, intégrée à la garde privée de Red, les surveillent à distance. De son côté, Liz réfléchit à ce qu'elle devrait faire à propos de son mari, Tom et de la mystérieuse boîte.

Popularité


4.67 - 12 votes

Titre VO
The Freelancer

Titre VF
Le freelance

Première diffusion
30.09.2013

Première diffusion en France
27.08.2014

Vidéos

Bande annonce VO

Bande annonce VO

  

Photos promo

Raymond Reddington (James Spader) fortement encadré

Raymond Reddington (James Spader) fortement encadré

Liz (Megan Boone) et Red (James Spader) travaillent ensemble

Liz (Megan Boone) et Red (James Spader) travaillent ensemble

Elisabeth Keen (Megan Boone) poursuit le Freelance

Elisabeth Keen (Megan Boone) poursuit le Freelance

Harold Cooper (Harry Lennix) , chef de la Task- Force

Harold Cooper (Harry Lennix) , chef de la Task- Force

Raymond Reddington (James Spader) propose un marché à Cooper

Raymond Reddington (James Spader) propose un marché à Cooper

Elisabeth (Megan Boone) passe au détecteur de mensonges

Elisabeth (Megan Boone) passe au détecteur de mensonges

Floriana Campo (Floriana Campo) porte un toast

Floriana Campo (Floriana Campo) porte un toast

Raymond Reddington (James Spader) regarde son hélicoptère arriver

Raymond Reddington (James Spader) regarde son hélicoptère arriver

Les associés de Red l'attendent : Dembe (Hisham Tawfiq) et Luli Zeng (Deborah S.Craig)

Les associés de Red l'attendent : Dembe (Hisham Tawfiq) et Luli Zeng (Deborah S.Craig)

Elisabeth Keen (Megan Boone) remet la boîte à sa place

Elisabeth Keen (Megan Boone) remet la boîte à sa place

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) a sorti son arme

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) a sorti son arme

Elisabeth Keen (Megan Boone) peu coopérative

Elisabeth Keen (Megan Boone) peu coopérative

Raymond Reddington (James Spader) et Dembe (Hisham Tawfiq)

Raymond Reddington (James Spader) et Dembe (Hisham Tawfiq)

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) parle avec son chef Harold Cooper (Harry Lennix)

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) parle avec son chef Harold Cooper (Harry Lennix)

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) arrive-t-il a impressionner Raymond Reddington (James Spader) ?

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) arrive-t-il a impressionner Raymond Reddington (James Spader) ?

Dembe (Hisham Tawfiq)

Dembe (Hisham Tawfiq)

Raymond Redddington (James Spader) enfermé dans la boîte

Raymond Redddington (James Spader) enfermé dans la boîte

The Freelancer, le freelance (Daniel Sauli ) #145

The Freelancer, le freelance (Daniel Sauli ) #145

Raymond Reddington (James Spader ) et Elisabeth Keen (Megan Boone) dans un restaurant à Montréal

Raymond Reddington (James Spader ) et Elisabeth Keen (Megan Boone) dans un restaurant à Montréal

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) en plein travail

Donald Ressler (Diego Klattenhoff) en plein travail

Elisabeth Keen (Megan Boone) et Raymond Reddington (James Spader) tentent de localiser le Freelance

Elisabeth Keen (Megan Boone) et Raymond Reddington (James Spader) tentent de localiser le Freelance

Raymond Reddington (James Spader) déjouera-t-il le détecteur de mensonges?

Raymond Reddington (James Spader) déjouera-t-il le détecteur de mensonges?

Floriana Campo (Isabella Rossellini ) discute avec Elisabeth Keen (Megan Boone)

Floriana Campo (Isabella Rossellini ) discute avec Elisabeth Keen (Megan Boone)

Diane Fowler (Jane Alexander ) préside la réunion

Diane Fowler (Jane Alexander ) préside la réunion

Elisabeth Keen (Megan Boone) parle de l'affaire

Elisabeth Keen (Megan Boone) parle de l'affaire

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mercredi 27.08.2014 à 21:40
6.78m / 32.0% (Part)

Logo de la chaîne NBC

Etats-Unis (inédit)
Lundi 30.09.2013 à 22:00
11.35m / 3.3% (18-49)

Plus de détails

Personnage Blaklisté: N°145: THE FREELANCER

Durée totale : 40'54''

Durée, hors générique : 40'12''

Photos du tournage

Vedettes invitées

Isabella ROSSELLINI ... Floriana CAMPO Isabella ROSSELLINI ... Floriana CAMPO
Jane ALEXANDER ... Diane FOWLER Jane ALEXANDER ... Diane FOWLER
Daniel SAULI ... Serveur/ The Freelancer Daniel SAULI ... Serveur/ Le freelancer
Deborah S. CRAIG - Luli ZENG Deborah S. CRAIG - Luli ZENG
Hisham TAWFIQ - Dembe ZUMA Hisham TAWFIQ - Dembe ZUMA

Co-vedettes

Anastasia BARZEE - Avocate Anastasia BARZEE - Avocate
Kaija MATISS - Anya KEDROV Kaija MATISS - Anya KEDROV
Doug BARRON - Agent HATCH Doug BARRON - Agent HATCH
Gregory KONOW - Agent Gregory KONOW - Agent
Pascal YEN-PFISTER - Sommelier Pascal YEN-PFISTER - Sommelier
Andrew POLK - Avocat Andrew POLK - Avocat
Yelena NOAH - Serveuse à Montréal Yelena NOAH - Serveuse à Montréal
Marc WEBSTER - Capitaine du Squad Marc WEBSTER - Capitaine du Squad
Christopher LAPANTA - Officier Christopher LAPANTA - Officier
Doreen GENTZLER - Présentatrice télé Doreen GENTZLER - Présentatrice télé

Liz et Red passent au détecteur de mensonges du Département de la Justice afin que le gouvernement puisse découvrir les motivations de Red et ses plans. Diane Fowler, chef de la division criminelle, insiste pour que Red n'obtienne pas l'immunité et le Procureur Général le poursuivra comme il le ferait avec n'importe quel criminel. Cooper maintient que Fowler ne sait pas à qui ils ont affaire. A mi-interrogatoire, Red alerte les fédéraux d'un incident imminent au parc industriel de Decatur. Ils écument la région mais rien ne semble suspect. Soudain, un train de passagers hors de contrôle arrive à toute vitesse sur eux. Le FBI se met rapidement en sécurité, le train déraille, s'écrase et fait plusieurs victimes. 

Après une visite à Tom toujours dans le coma, Liz dit à Red que c'est elle qui dirige maintenant. Elle veut connaître tout ce que Red sait sur l'épave du train et l'avertit que son immunité n'est pas en bonne voie. Red la prie de différer mais néanmoins joue le jeu. L'homme qu'ils recherchent s'appelle le Freelancer. Il déguise tous ses assassinats en tragiques accidents, comme il l'a fait avec le crash du train. Red connaît un intermédiaire qui peut les aider mais il aurait besoin de le voir en personne à Montréal et Liz devra l'accompagner. Pendant que Cooper dit à Ressler de le prendre en filature, Liz interroge Red sur la boîte cachée sous son plancher. Au lieu d'indiquer s'il a quelque chose à voir avec la boîte, Red informe Liz qu'elle est assise sur une tonne d'accusations criminelles et que sa situation avec Tom est quasiment impossible.

A Montréal, Red et Liz partagent une table dans un bon restaurant français pendant que Ressler et son équipe les surveillent discrètement depuis un van. Liz profile Red à contrecoeur, c'est un solitaire qui déteste avoir besoin d'elle parce que cela le rend vulnérable. Red refuse de répondre aux questions de Liz et en échange lui demande : «Que diriez-vous si je vous disais que toutes les choses que vous croyez savoir sur vous sont des mensonges ?». Quand Red transmet quelque chose au sommelier, Ressler panique et ses hommes prennent d'assaut le restaurant craignant que Red  ne s'échappe mais en fait il est déjà parti. Liz et Ressler se disputent et finalement retrouvent Red dans le van car  son contact était l'employé du vestiaire. Red a laissé 100 dollars dans son chapeau et en échange, son contact a mis une photo de la prochaine cible du Freelancer, Floriana Campo.

Considérée comme une sainte et une héroïne par Liz, Floriana dirige la plus grande organisation anti-trafic sexuel à but non-lucratif du monde. Le FBI estime que le Eberhardt Cartel veut sa mortcar le Cartel a tué son mari quelques années au paravent et a probablement engagé le Freelancer pour s'occuper d'elle. Campo refuse d'annuler sa collecte de fonds pour la nuit suivante à Manhattan ainsi que la protection du FBI. Liz a besoin que Red identifie le Freelancer mais il ne parlera pas jusqu'à ce que son marché soit conclu ce qui inclut ses gardes personnels. Fowler signe à contrecoeur le compromis officieux mais jure que Red n'aura jamais l'immunité. Elle impose quelqu'un de confiance dans l'équipe et ce sera l'agent de la CIA, Meera Malik.

Red retrouve son chauffeur Dembe et Luli Zeng qui gère son argent et ensuite il dit à Ressler que s'ils veulent identifier le Freelancer, ils doivent se rendre à la collecte de fonds. Liz, Red et Ressler s'habillent pour l'occasion et Red découvre que le Freelancer travaille comme serveur. Liz et Ressler poursuivent l'homme jusque dans la rue où un taxi le heurte. Ressler et Meera l'interrogent et découvrent que c'est Red qui l'a embauché pour tuer Floriana. Liz se précipite dans la chambre d'hôtel de Floriana et y trouve Red qui lui explique calmement qu'elle est à la tête du Cartel Eberhardt... Elle ne sauve pas les filles, elle les asservit et utilise son organisation comme couverture. Comme Floriana admet que c'est la vérité, elle s'effondre prise de convulsions. Red l'a empoisonnée et elle meurt avant que Ressler et Meera n'arrivent.

A l'aube, Red retrouve Liz assise sur un banc. Le FBI confirme tout ce qu'il a dit sur Floriana et que son dernier chargement de filles a pu être sauvé. Red est plus intéressé par les intentions de Liz concernant Tom. De retour chez elle, Liz remet la boîte dans sa cachette sous le plancher, pose une nouvelle moquette et passe prendre son mari à l'hôpital. Incapable de dormir, elle défait les affaires de Tom, celles de l'hôpital et y découvre une clé USB étiquetée profil d'Elizabeth Keen. Cela semble suspect mais elle contient une vidéo d'un Tom, adorable, parlant à l'agence d'adoption de la maman formidable que Liz allait être ...celle-ci ne peut retenir ses larmes.

                                                                                           

Traduit et adapté du résumé du site officiel par mnoandco

LIEU DE DÉTENTION SECRET DU F.B.I.

Sur un bateau, dans un lieu inconnu, des agents viennent chercher R. REDDINGTON. Il s’habille avec un costume 3 pièces et sort, enchainé, avec un agent, sur le pont du navire.

RED : Ah !

AGENT : Vous êtes prêt à y aller ?

RED : (rire) En voilà une question stupide !

Un hélicoptère militaire se pose sur le pétrolier et se rend à Washington, avec R. REDDINGTON.

SALLE DE COMMANDEMENT DES OPERATIONS SPECIALES DU F.B.I.

R. REDDINGTON, sérieusement gardé, est escorté dans la salle du polygraphe. E. KEEN est déjà en train d’y répondre dans une salle d’interrogatoire. Les interrogatoires de
R. REDDINGTON et E. KEEN seront vues par alternance.

SALLE D’INTERROGATOIRE D’E. KEEN

AGENT HATCH : Lundi neuf heures sept, examinateur HATCH, sujet interrogé, Elizabeth Scott KEEN, commençons. Avant lundi de la semaine dernière, étiez-vous ou aviez-vous déjà été personnellement en contact avec Raymond REDDINGTON ?

LIZ : Non !

AGENT HATCH : Le dénommé REDDIGTON vous a-t-il fait savoir qu’il comptait se livrer au F.B.I. ?

LIZ : Non !

AGENT HATCH : Avez-vous déjà été condamnée pour un crime ?

SALLE D’INTERROGATOIRE DE R. REDDINGTON

RED : Condamné ? Pas encore.

AGENT HATCH : Veuillez répondre par oui ou par non. Avez-vous déjà été condamné pour un crime ?

RED : Vous nous faites perdre un temps précieux.

D. RESSLER observe, derrière une vitre, l’interrogatoire de R. REDDINGTON

AGENT HATCH : Elizabeth KEEN sait-elle pourquoi vous avez décidé de vous rendre ?

CENTRE DE STRATÉGIE DU F.B.I.

H. COOPER est dans une salle de réunion, en présence de 2 avocats du F.B.I. et de D. FAWLER.

COOPER : Il demande l’immunité, en échange, il se dit prêt à coopérer, à nous livrer des noms.

AVOCATE : C’est-à-dire ? Quels noms ?

COOPER : Il a une liste, il affirme pouvoir nous conduire à des criminels d’intérêt majeur, sous réserve qu’il obtienne l’immunité judiciaire.

AVOCAT : Quel est son statut juridique ?

AVOCATE : Cet homme a vendu des secrets d’états au groupe Hofstad et aux Syriens

FOWLER : Hors de question pour l’immunité. Passons aux risques d’ébruitement. Qui sait qu’on le détient ?

COOPER : Si on compte ceux présents, ici même, 26 personnes en tout et pour tout. Je vous rappel qu’il vit sous le radar depuis plus de 20 ans.

FAWLER : Et pourtant, il sait des choses que vous semblez ignorer. Au sujet de cette fameuse Elizabeth KEEN, son père aurait des antécédents criminels, selon lui ?

SALLE D’INTERROGATOIRE DE R. REDDINGTON

RED : Oui !

AGENT HATCH : Avant lundi de la semaine dernière, étiez-vous ou aviez-vous déjà été personnellement en contact avec Elizabeth KEEN ?

RED : Non !

RESSLER : Il se fout de nous.

SALLE D’INTERROGATOIRE D’E. KEEN

AGENT HATCH : Raymond REDDINGTON connait-il ou a-t’-l déjà rencontré votre mari ?

CENTRE DE STRATÉGIE DU F.B.I.

COOPER : Il s’appelle Tom KEEN, instituteur dans une école primaire, il est actuellement plongé dans un coma artificiel. Il a failli être tué la semaine dernière au cours d’un incident lié à une affaire affectée à l’agent KEEN.

FAWLER : Quelles sont ses chances de survie ?

COOPER : Son état est jugé incertain.

FAWLER : Vous avez confirmation que le mari n’a aucun lien avec REDDINGTON ?

COOPER : Non. A la vérité, nous ne savons pas avec qui REDDINGTON est potentiellement impliqué.

FAWLER : Alors comment lui faire confiance ?

SALLE D’INTERROGATOIRE DE R. REDDINGTON

RED : Vous posez les mauvaises questions. Vous avez des problèmes bien plus pressants à régler. A vous de voir si vous voulez me croire sur parole ou non, mais il va se produire un incident à 11h exactement, aux abords de la zone industrielle de Decatur Park, je suggèreraiS l’envoie d’ambulances sur les lieux.

CENTRE DE STRATÉGIE DU F.B.I.

COOPER : Il faut intervenir, rapidement.

AVOCATE : C’est un prisonnier, il n’est pas en position de négocier quoi que ce soit.

AVOCAT : On le met en examen, dans le cadre du Patriot Act, il parlera.

COOPER : Il ne veut parler qu’à l’agent KEEN.

AVOCATE : Peu importe, c’est nous qui décidons à qui un prisonnier…

COOPER : Je crains que vous ne sous-estimiez la réelle complexité de l’affaire. L’homme en question est peut-être l’intermédiaire le plus influent du milieu criminel international depuis près de 20 ans. Il est en contact avec des réseaux inconnus de nos services, or, il nous a informé d’une menace, un incident va se produire près de la zone industrielle de Decatur Park…

WALKER : Vous surestimez vos fonctions, vous ne dirigez pas la section criminelle du département de la justice, c’est mon rôle et le procureur général ne signera aucun accord. REDDINGTON est un criminel que nous pouvons nous vanter d’avoir capturé. Nos services dresseront la liste des charges.

COOPER : Vous avez bien conscience que du moment où…

WALKER : Aucun accord ne sera signé ! Vous m’entendez ?

SALLE D’INTERROGATOIRE D’E. KEEN

LIZ : Oui !

AGENT HATCH : Avez-vous dis la vérité, dans la limite de vos connaissances ?

PARC INDUSTRIEL DE DECATUR

Des dizaines d’agents du F.B.I. sont présents au parc industriel, des palettes sur plusieurs centaines de mètres sont entassées, des agents spécialisés dans la recherche de bombes sont également sur place. L’agent D. RESSLER est avec le Capitaine du Squad ils échangent en se déplaçant au milieu des rangés de palette.

RESSLER : Alors ? Quel est le topo ?

CAPITAINE : On a fait un premier passage rapide. J’ai plusieurs équipes mobilisées sur le terrain et des unités cynophiles, on n’a rien trouvé. En même temps, regardez autour de vous, on a des kilomètres carrés de cachettes possibles et personne ne m’a dit ce qu’on est censé chercher.

L’agent D. RESSLER et le Capitaine du squad sont maintenant sur des rails, toujours en train d’échanger.

CAPITAINE : J’ai besoin de plus d’infos. C’est quoi précisément ce tuyau ? Qui est votre informateur ?

RESSLER : Un mec qui se fout de notre gueule, visiblement. Il nous a dit d’envoyer des secours ici à 11h et il est déjà 11h20. On attend encore 20 minutes et après en remballe. Démineurs, équipes médicales, je veux que tous le monde quitte les lieux.

Le capitaine et l’agent D. RESSLER reçoivent un message dans leurs oreillettes.

RADIO : On a un problème, un train de passagers a forcé le barrage.

RESSLER : (Par radio) Répétez, qu’est-ce qu’il y a ?

RADIO : Un train de passager vient dans votre direction, il ne contrôle plus sa vitesse, évacuez, évacuez toutes les personnes, y a un train qui arrive.

Pendant que l’agent D. RESSLER et le Capitaine du Squad reçoivent l’information, D. RESSLER regarde les rails au loin et voit un train arriver à toute vitesse. Des étincelles jaillissent des freins, le train glisse et sort des rails, il glisse sur côté. Toutes les personnes présentent sur place, partent en courant.

RESSLER : (Par radio) Evacuez, évacuez les lieux. Evacuez les lieux.

DANS UNE CHAMBRE D’HOPITAL

T. KEEN est allongé sur un lit d’hôpital, intubé et inconscient. E. KEEN est assise à ses côtés.

LIZ : Ce que j’ai trouvé sous le parquet, ça ne peut pas être à toi, hein ? C’est lui qui l’a mis là. L’arme et les passeports. Dis-moi que c’est un coup de REDDINGTON ! Je voudrais que tu te réveilles, je voudrais que tu m’expliques ce que ça veut dire.

CHEZ TOM ET ELIZABETH KEEN

E. KEEN est devant la boite qu’elle a sortie et qui contient l’argent, les passeports et l’arme qui étaient cachés sous le parquet. Elle est penseuse. E. KEEN remet dans la boite tous ce qu’elle en avait sorti.

A LA TELEVISION

Les images de l’accident de train passent à la télé et une présentatrice parle.

PRESENTATRICE : 60 morts et plusieurs dizaines de blessés ont été évacué aujourd’hui, en fin de matinée, suite au déraillement d’un train de passagers dans la zone industrielle de Decatur Park.

SALLE DE COMMANDEMENT DES OPERATIONS SPECIALES DU F.B.I.

H. COOPER s’adresse, par haut-parleur, à R. REDDINGTON depuis la salle de commandement, R. REDDINGTON se trouve entravé, dans la cage. La vidéo de R. REDDINGTON est diffusée sur les écrans de contrôle, dans la salle de commandement.

COOPER : Il y a eu 60 morts, par votre faute.

RED : Il y a eu 60 morts, parce que vous n’avez pas répondu à mon appelle. Si vous voulez sauver des vies et coincer des méchants, alors, prêtez-moi attention !

COOPER : Vous n’aurez pas l’immunité.

RED : C’est fort regrettable, le prochain nom sur ma liste est celui d’une véritable anguille.

COOPER : Et pour le train ? Comment l’avez-vous su ?

RED : Je sais tout un tas de choses, mais j’avoue, pas celle-ci. Je ne connaissais que le lieu et l’heure. Ce déraillement m’a surpris tout autant que vous.

COOPER : Nous avons exclu la piste terroriste.

RED : Vérifier la liste des victimes Harold. Vous trouverez parmi elle une conseillère à la mairie d’Albanie. Il semblerait qu’elle ait eu des différents avec certains personnages influents, peu recommandables.

COOPER : Vous voulez dire que ça pourrait être un assassinat ?

RED : Non, moi je ne dis rien du tout. Sauf à l’agent Elizabeth KEEN.

SALLE OÙ SE TROUVE LA CAGE

La porte de la cage s’ouvre et E. KEEN arrive pour rejoindre R. REDDINGTON. E. KEEN et
R. REDDINGTON sont face à face.

LIZ : Très bien, alors parlez-moi de ce train.

RED : (Rire) Si vous saviez, tout le chemin que j’ai dû faire pour vous revoir Lizzy.

LIZ : On m’appelle Liz, pas Lizzy, quant à vous, appelez-moi Agent KEEN. Bon, je connais vos conditions, mais vous ne connaissez pas les miennes. Alors, je vais mettre les choses au point. C’est moi qui pose les questions, vous, vous répondez. Jouez au plus malin et je me tire, c’est compris ?

RED : Comment va Tom ?

LIZ : Vous n’aurez jamais l’immunité, aucune chance.

RED : Oh, je crois que si ! Pourquoi serais-je là sinon ? La vie sur le bateau était fort plaisante.

LIZ : Parlez-moi de ce train.

RED : Que voulez-vous savoir ?

LIZ : Tous les détails.

RED : Le déraillement n’avait rien d’un accident, vous le savez déjà, mais vous ignorez que celui qui a programmé tout cela, est un tueur prolifique. Il est coupable de nombreux autres homicides prémédités, identiques à celui-ci, déguisés eux aussi en accidents. Dois-je continuer ?

R. REDDINGTON arrête de parler et montre ses mains, entravées et attachées à la chaise.

SALLE DE COMMANDEMENT DES OPERATIONS SPECIALES DU F.B.I.

R. REDDINGTON, E. KEEN et H. COOPER sont dans la salle de commandement des opérations spéciales du F.B.I., ils regardent des moniteurs de télévision pendant qu’ils échangent.

RED : Un bâtiment à Moscou qui s’effondre, un ferry quelque part sur le fleuve Brahmapoutre qui chavire, autant de catastrophes auxquelles les infos nous ont habituées, finalement. Mais à la vérité, ce n’est que la partie émergée de l’histoire. Si on lit entre les lignes, entre les faits et les chiffres, les victimes et les héros, on trouve toujours une affaire de meurtre et la patte d’un tueur qui cache des assassinats derrière les gros titres des catastrophes de tous les jours.

RESSLER : Vous avez des preuves de ce que vous avancez ?

RED : Sa méthode le rend quasi indétectable, mais les victimes sont là ! Comme ce juge de la cour d’appel d’Ohio où encore ce diplomate français qui a péri dans un crash aérien. Regardez attentivement et vous verrez apparaitre des similitudes. Au cours de 7 dernières années, plus de 3000 citoyens innocents sont morts à travers le monde, tous sacrifiés indifféremment par le tueur en question du fait de la méthode unique mise en œuvre. En 20 ans d’activités de l’autre côté de la barrière, je crois que je n’ai croisé aucun autre professionnel qui ait été directement responsable de la mort d’un aussi grand nombre d’innocentes victimes. Seuls les gouvernements ou les groupes terroristes se hissent à sa hauteur et vous ignorez tout de cet homme. Je sais, de source sûre que son prochain contrat va l’emmener à New-York, je ne saurais trop vous recommander de ne pas perdre de temps en délibérations inutiles, dès sa mission achevée, il se volatilise.

COOPER : Ce type a un nom ?

RED : Oui, il se fait appeler le Freelance.

COOPER : Où on peut le trouver ?

RED : Vous ne le trouverez pas, mais moi, si !

RESSLER : Vous vous envoyez des billets doux ou vous échangez des messages codés par e-mails ?

RED : Je n’ai pas d’adresse e-mail, je n’ai pas de téléphone, ni d’adresse postale. De toute façon, je préfère conclure mes transactions d’homme à homme.

LIZ : Vous vous êtes vu en personne ?

RED : Une fois, oui je l’ai mis en relation avec des clients, il travaille avec un intermédiaire, qui se laissera peut-être acheter, je peux lui fixer rendez-vous, au besoin.

LIZ : Pourquoi pas, oui.

R. REDDINGTON s’adresse à E. KEEN

RED : Venez donc, faisons équipe. Rien que vous et moi, sans micro, ni agents maladroitement dissimulés dans les buissons, si vous voulez que je fasse les présentations, je dois pouvoir approcher mon contact, comme je l’entends.

R. REDDINGTON regarde H. COOPER qui ne dit rien, mais son silence laisse entendre qu’il est d’accord avec la proposition de R. REDDINGTON

RED : A la bonne heure.

R. REDDINGTON s’adresse à E. KEEN

RED : Il vous faudra une robe.

COOPER : Où aura lieu le rendez-vous, précisément ?

RED : A Montréal

DANS LES COULOIRS DU CENTRE DES OPERATIONS SPECIALES DU F.B.I.

E. KEEN et R. REDDINGTON marchent dans un couloir.

LIZ : Que savez-vous au sujet des passeports ?

RED : Pardon ? Quels passeports ?

LIZ : Ne faites pas l’innocent, ça ne peut être que vous qui les avez mis là.

RED : De quoi parlez-vous ?

LIZ : De la boite avec les billets dedans, l’arme et les passeports.

RED : A qui d’autre l’avez-vous dit ?

LIZ : Comment ça ? A personne !

RED : Vous n’avez rien dit à COOPER ?

LIZ : Non.

Dans un autre couloir, H. COOPER et D. RESSLER marchent

COOPER : Vous allez prendre REDDINGTON en filature jusqu’à Montréal. Sur place, avec l’aide de nos agents dans la police montée, gardez le sous étroite surveillance. Faisons d’une pierre, deux coups. Capturer REDDINGTON et son contact.

E. KEEN et R. REDDINGTON marchent dans un couloir.

RED : Si vous allez voir la police, il sera arrêté, si l’arme n’est pas enregistrée, il finira en prison, pour chacun des passeports, c’est 25 ans à rajouter. Maintenant, si vous décidez de l’interroger, est-ce que c’est vraiment une meilleure option ? Il niera tout en bloc et vous, vous aurez toujours des doutes sur lui. Vous voilà face, à un problème pour le moins, épineux.

MONTREAL, BOULEVARD SAINT-LAURENT

E. KEEN et R. REDDINGTON sont à Montréal, dans un taxi, devant le restaurant dans lequel
R. REDDINGTON a rendez-vous avec son contact

LIZ : Une dernière mise au point, avant d’entrer, on n’est pas là pour lier connaissance, je n’ai aucune envie de dîner avec vous, ce n’est, ni le lieu ni le moment, on passe voir votre contact, on lui demande le nom de la prochaine victime et on s’en va. C’est clair ?

RED : Nous sommes parfaitement d’accord. Mais, c’est un restaurant et il est l’heure de dîner.

R. REDDINGTON sort du taxi et E. KEEN désabusée sort également du taxi.

LIZ : Et sinon, quelle tête il a exactement ce contact ?

Alors qu’ils se marchent pour se rendre au restaurant, une camionnette est stationnée à proximité.

RED : Patience, chaque chose en son temps.

DANS LA CAMIONNETTE

D. RESSLER est dans une camionnette de surveillance, avec d’autres agents, ils regardent une télévision qui retransmet les images et le son à l’intérieur du restaurant.

AU RESTAURANT

SERVEUR : Bonsoir, comment allez-vous ?

R. REDDINGTON donne son chapeau au serveur qui les accueille et celui-ci lui remet un ticket de vestiaire. R. REDDINGTON et E. KEEN rejoignent une table.

RED : Si on vous pose la question, dîtes que vous êtes ma petite amie.

LIZ : Certainement pas !

R. REDDINGTON tient la chaise d’E. KEEN pour qu’elle puisse s’installer.

RED : Je vous en prie. Très bien, ben alors je dirai que vous êtes ma fille.

R. REDDINGTON s’installe en face d’E KEEN et une serveuse arrive à leur table

SERVEUSE : Bonsoir !

RED : Voulez-vous un apéritif ?

LIZ : Un verre de vin, du Chardonnais ?

RED : Euh, apportez-nous plutôt, s’il vous plait, un de vos cocktails de l'Aviation.

DANS LA CAMIONNETTE

D. RESSLER regarde l’écran de télévision et montre la serveuse aux agents.

RESSLER : La serveuse, là, près de leur table.

AGENT : Vérification par reconnaissance faciale en cours. Rien dans la base de données pour l’instant.

DANS LE RESTAURANT

La serveuse apporte les apéritifs et les pose sur la table

RED : Ah !

LIZ : C’était pour moi le cocktail ?

RED : Merci.

R. REDDINGTON lève son verre et propose de trinquer

RED : A l’avenir !

E. KEEN accepte et trinque

RED : C’est un grand classique, créé dans les années 20. La violette apporte une note printanière. Parlez-moi de vous maintenant. De votre spécialité, le profilage. Quel métier fascinant. Croyez-vous être en mesure de toucher du doigt la vérité ?

LIZ : Où est votre contact ?

RED : Faites donc mon profil.

LIZ : Pourquoi j’accepterais ?

DANS LA CAMIONNETTE

D. RESSLER entend ce qui se dit au restaurant, par radio

RED : (Par radio) Vous étiez au debriefing et vous avez consulté les fiches de lecture de l’agent RESSLER.

DANS LE RESTAURANT

RED : Je suis curieux de connaitre votre façon à vous d’analyser les choses.

LIZ : Vous êtes un solitaire, vous gardez vos distances, vous voyagez sans contrainte, d’un pays à l'autre, vous n’avez pas d’attache. Vous êtes dans votre élément ici avec votre verre de Scotch, mais vous le seriez tout autant à dormir sur le sol d’une grotte avec des rebelles ou à déguster une soupe de nouilles au fin fond de nulle part. Vos plus proches amis, sont de vagues connaissances, vous êtes conscient du danger qu’il y aurait pour vous à nouer de vrais liens et c’est pourquoi vous vous en abstenez. C’est aussi pourquoi vous êtes tant partagé à propos de moi. Vous avez besoin de moi et vous ne le supportez pas, parce que vous savez que ça vous met en danger.

RED : Parlez moi de votre mari, est-ce qu’il vous connait aussi bien que vous le connaissez ?

E. KEEN s’exaspère et regarde sa montre

LIZ : Votre contact est en retard.

RED : Connait-il tout de votre enfance ?

LIZ : Ça fait plus d’une demi-heure qu’on l’attend.

RED : Lui avez-vous parlé de votre brûlure ?

LIZ : Pourquoi j’ai autant d’importance à vos yeux ? Vous avez connu mes parents, c’est ça ?

R. REDDINGTON appelle le serveur d’un regard

LIZ : Je vous ai posé une question !

SERVEUR : Oui Monsieur ?

R. REDDINGTON sort la main de sa poche et la pose sur le bras du serveur

RED : Euh, s’il vous plait, apportez-nous une bouteille…

DANS LA CAMIONNETTE

D. RESSLER se rapproche de la télé et observe la scène

RED : (Par radio) … du Château La Tours 82, merci...

DANS LE RESTAURANT

SERVEUR : Bien sûr, tout de suite.

LIZ : Vous comptez passer la soirée à jouer aux experts en vin, où vous allez enfin m’expliquer la situation ?

RED : Comment réagiriez-vous, si je vous disais que tout ce qui fait de vous la personne que vous croyez être, n’est qu’illusion ?

R. REDDINGTON regarde autour de lui et remarque que des agents, déguisés en personnel du restaurant, sont présents. Il s’excuse auprès de E. KEEN et se lève.

RED : Vous permettez ? Je m’absente un moment.

DANS LA CAMIONNETTE

D. RESSLER comprend que R. REDDINGTON les a repérés, il attrape une radio et sort de la camionnette

RESSLER : Il sait qu’on le file. (Par radio) A toutes les unités, on intervient !

Des véhicules de police arrivent et l’agent D. RESSLER court en direction du restaurant.
R. REDDINGTON part à l’arrière du restaurant, il récupère son chapeau, posé sur le vestiaire et descend les escaliers. Il rejoint les cuisines et sort par une porte dérobée, juste avant de sortir, il déclenche l’alarme incendie. Alors que l’alarme retentie, la police investie le restaurant et D. RESSLER retrouve le serveur, il le met en joue.

RESSLER : Eh toi ! Retourne-toi, les mains en l’air !

SERVEUR : J’ai rien fait, je vous jure !

RESSLER : REDDINGTON, qu’est-ce qu’il t’a filé ?

SERVEUR : Rien.

RESSLER : Montre-moi ce qu’il t’a filé.

SERVEUR : Tenez.

Le serveur donne un billet à D. RESSLER

RESSLER : Merde !

DANS LA RUE

D. RESSLER sort du restaurant et est rejoint par E. KEEN.

POLICIER : (par radio) Unité 5 sur les lieux, situation sous contrôle. Aucun blessé grave

LIZ : C’est quoi ce cirque ?

RESSLER : Ça va !

LIZ : Il est grillé maintenant.

RESSLER : Vous l’avez laissé mettre les voiles.

LIZ : C’est une blague ou quoi ? Vous avez averti la police, vous avez compromis l’opération.

RESSLER : C’est le 4ème homme le plus recherché du pays. Forcément qu’on le surveillait de près. Et il s’est fait la malle maintenant et tout ça à cause de vous !

D. RESSLER ouvre la porte arrière de la camionnette de surveillance et voit R. REDDINGTON tranquillement assis à l’intérieur.

DANS LA CAMIONNETTE

RED : Salut vous deux !

D. RESSLER entre, énervé, dans la camionnette il saisit R. REDDINGTON par les épaules

RESSLER : Je rêve ou quoi ? Vous vous êtes foutu de nous, vous saviez parfaitement qu’il ne viendrait pas.

RED : Respirez à fond, agent RESSLER. Vous croyez que c’est pour le plateau de fromage que j’ai pris l’avion jusqu’ici ? Mon contact est la première personne à laquelle j’ai eu affaire à mon arrivée sur place. Je vous ai dit qu’il coopérerait et il l’a fait.

LIZ : Le responsable du vestiaire !

D. RESSLER et E. KEEN regardent à nouveau les enregistrements de la vidéo du restaurant.

RED : J’ai glissé l’argent dans mon chapeau et en échange il a glissé, à l’intérieur, la photo de la prochaine victime du tueur.

R. REDDINGTON tend une photo à E. KEEN qui la prend et la regarde.

LIZ : Floriana CAMPO ? La célèbre militante des droits de l’homme ?

RED : Et voilà pour vous ! Je vous avais promis une piste sérieuse, j’ai tenu parole. Surveillez Floriana CAMPO et vous coincerez le Freelance. C’est pas mal pour une journée de travail. Fêtons cela comme il se doit ! Donald, ce fromage, est-ce que ça vient ?

A NEW YORK, QUARTIER MIDTOWN WEST

Sur les quais de l’Hudson, F. CAMPO parle avec un homme, lorsque D. RESSLER et E. KEEN arrivent à leur hauteur.

CAMPO : Je crains que…

RESSLER : Madame CAMPO ? Donald RESSLER et Elisabeth KEEN du F.B.I., vous pouvez nous accorder un instant ?

E. KEEN, D. RESSLER et F. CAMPO marchent le long de la marina, tandis qu’ils parlent.

LIZ : Nous avons tout lieu de croire que vous êtes visée par une tentative d’assassinat.

RESSLER : Il faut annuler le gala prévu pour ce soir.

CAMPO : Non, c’est impossible, c’est une collecte de fond et j’ai plusieurs gardes du corps.

RESSLER : Le risque est trop élevé.

LIZ : Nous ne pouvons pas garantir votre sécurité.

CAMPO : Oh, de toute manière personne ne le peut et j’ai plus d’un ennemi entre les trafiquants et les cartels.

LIZ : Nous savons, comment votre mari est mort et tout ce que vous avez enduré. Votre dévouement est pour moi une source d’inspiration. J’ai écrit ma thèse de fin d’étude sur votre mission à Kuala Lumpur, à l’époque, je dois dire que je traversais véritablement une crise dans ma vie et d’une certaine manière, c’est vous qui m’en avez sortie.

CAMPO : Vous avez des enfants, agent KEEN ?

LIZ : Euh, Elizabeth voyons, et euh, non, en tout cas, pas encore

CAMPO : Être mère, c’est la plus belle et la plus importante mission d’une vie. Je n’ai pas eu d’enfant personnellement, c’est mon seul regret, mais, ces jeunes filles que je m’efforce, disons, de protéger, sont mes enfants à moi. Ce gala est en leur honneur, je refuse de l’annuler.

LIZ : Ecoutez, nous ne vous forçons pas à accepter notre protection, mais nous avons besoin de vous pour coincer le tueur qui a été engagé. Si nous voulons pouvoir l’identifier et le capturer, nous avons besoin de votre coopération, vous êtes notre seule chance. Acceptez-vous de nous aider ?

SALLE DE COMMANDEMENT DES OPERATIONS SPECIALES DU F.B.I.

D. RESSLER, H. COOPER et E. KEEN sont dans la salle de commandement des opérations spéciales du F.B.I. et se trouvent devant un tableau sur lequel des photos de jeunes filles battues et des documents sont accrochés.

LIZ : Elle a travaillé 15 ans au côté de l’O.N.U., focalisée principalement sur l’Europe de l’Est avec parfois des incursions en Afrique du Nord. En 2000, elle a contribué à faire voter la loi sur la protection des victimes, du trafic humain, depuis, avec son association caritative, elle a réussi à collecter plus de 35 millions pour combattre la traite et l’exploitation sexuelle dans le monde. Il y a environ 3 ans, son mari a été exécuté par le cartel Eberhardt.

RESSLER : Sans doute, l’un des pires réseaux de trafic d’êtres humains en Europe. En 2008, leur chef a été tué, créant, temporairement, une vacance du pouvoir, à ce jour, personne ne sait, qui a repris les rênes, mais c’est quelqu’un de sans pitié, il a éliminé tous les chefs des autres réseaux, pour s’approprier leurs territoires. Les survivants parlent de tortures et d’injections forcée de drogues, c’est lui qui a ordonné l’exécution du mari de madame CAMPO, c’est sûrement lui qui a engagé le Freelance.

LIZ : Nous faisons notre possible pour l’empêcher de mettre son projet à exécution, nous avons changé l’heure du gala, l’itinéraire du chauffeur…

COOPER : Et le lieu de réception aussi, non ?

RESSLER : Oui ! D’après ce que l’on sait de lui et de sa façon de travailler, il prépare ses coups, des mois à l’avance, s’il veut mener à bien cette opération, il devra d’abord réussir à passer notre service de sécurité.

COOPER : A quoi ça nous avance, si on n’a personne pour l’identifier ?

DANS LA CAGE

La porte de la cage s’ouvre, se trouve à l’intérieur R. REDDINGTON, E. KEEN est présente devant la porte ouverte.

LIZ : J’ai besoin de votre aide ! Vous savez à quoi ressemble le tueur. Nous regroupons les photos de l’ensemble des invités qui doivent assister au gala, demain soir et …

RED : Je tiens à vous assurer que je serais particulièrement heureux de vous aider à le capturer, c’est même la raison de ma présence, mais je ne dirai pas un mot de plus tant que je n’aurai pas obtenu l’accord demandé. Vous m’en voyez vraiment désolé, loin de moi l’envie de vous tracasser avec de tels détails, mais il me faut un oui ou un non.

DANS UN BUREAU DU F.B.I.

H. COOPER et D. FOWLER sont dans un bureau, devant des papiers que regarde D. FOWLER.

FOWLER : Non ! C’est son avocat qui a rédigé ça ?

COOPER : Non, c’est lui-même, il gère personnellement toutes ses affaires, sur le plan légal.

En même temps, dans une pièce annexe, une équipe chirurgicale est en train de placer une puce dans l’épaule droite de R. REDDINGTON.

FOWLER : Une puce de géolocalisation cryptée 8mm approuvée par le bureau de la recherche expérimentale, c’est-à-dire ?

COOPER : C’est un mouchard.

FOWLER : Et c’est quoi ce paragraphe sur son service de sécurité privée ?

COOPER : Il nous a donné une liste de 5 noms, il nous propose d’en choisir 2.

FOWLER : Quels sont les deux, jugés les moins scandaleux ?

COOPER : Un ancien membre d’un groupe rebelle du Sud-Soudan, selon nos sources, il aurait déjà été le garde du corps de REDDINGTON, il s’appelle Dembe.

FOWLER : On connait le nom de famille de ce Dembe ?

COOPER : Il n’en a pas, c’est Dembe tout court, comme Prince ou Madona si vous voulez. Quand au second, il s’agit d’une certaine Luli ZENG, diplômée de Stanford, en économie, intouchable, elle a échappée à la prison à deux reprises. Les autorités judiciaires la surveillent de près. Ce serait la contact de REDDINGTON, selon nous.

FOWLER : Comment je justifie un tel accord ?

COOPER : Pas besoin. Ce serait officieux.

FOWLER : Et il nous offre quoi ? Ses services d’informateur en échange de notre promesse de lui accorder l’immunité ?

COOPER : Qu’il n’obtiendra jamais au final. Nous avons l’occasion d’arrêter un tueur responsable de véritables massacres.

FOWLER : A une condition, je vous impose une personne qui a toute ma confiance. Meera MALIK, de la C.I.A. elle vous guidera dans le dédale de la scène international.

COOPER : Parfait.

D. FOWLER prend les documents et signe l’accord proposé par R. REDDINGTON

FOWLER : Un jour ou l’autre, vous et moi, nous aurons à répondre de cet accord, devant une commission sénatoriale. Advienne que pourra.

DANS LA PIECE DE LA CAGE

La porte de la cage s’ouvre, R. REDDINGTON en sort et est rejoint par D. RESSLER et E. KEEN. D. RESSLER lui tend l’accord.

RESSLER : Vous avez ce que vous vouliez. A notre tour maintenant. On s’est procuré la photo de tous les invités de ce soir.

R. REDDINGTON tourne la tête et s’adresse à E. KEEN.

RED : Vous croyez vraiment que c’est la bonne approche ?

RESSLER : REDDINGTON, je suis là, adressez-vous à moi.

RED : Sans rire, c’est tout ce que le F.B.I. a trouvé à faire ? Vous épluchez la liste des invités un à un, comme si le tueur avait reçu un carton pour entrer. Je connais l’homme en question, s’il vient comme prévu ce soir et si vous voulez avoir une chance de lui mettre la main dessus, emmenez-moi sur place, avec vous.

LIZ : En fait, vous voulez venir à la réception.

RED : Enfin, merci j’en mourrais d’envie.

DANS LE PARKING DU CENTRE DU F.B.I.

R. REDDINGTON, E. KEEN et D. RESSLER se dirige vers un véhicule à côté duquel se trouve
D. ZUMA, L. ZENG et M. MALIK.

RED : Dembe, ah !!!

R. REDDINGTON prend Dembe dans ses bras et l’embrasse, puis il se dirige vers L. ZENG et l’embrasse sur la bouche.

RED : Luli, ma très chère.

ZENG : Raymond.

RED : Prenez garde à vous Donald, elle a les hommes en horreur et les flics, encore plus.

R. REDDINGTON regarde M. MALIK, l’agent de la C.I.A. envoyée par D. FOWLER.

RED : Un visage inconnu.

MALIK : Meera MALIK.

RED : Vous avez tout d’un agent de la C.I.A.

MALIK : Ah oui ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

RED : Vous semblez aussi perfide que séduisante.

MALIK : L’avenir nous dira si c’est vrai.

R. REDDINGTON rit

RED : Je sens qu’on va bien s’amuser.

A LA SOIREE DE GALA

Des agents, sur les toits, surveillent l’arrivée des personnes sur le tapis rouge. Entre dans la salle, R. REDDINGTON au bras d’E. KEEN. Des agents en civil, sont également présents dans la salle de réception. M. MALIK et D. RESSLER échangent à l’oreille.

RESSLER : Tous nos agents sont en position.

Dembe est au bar, en train de boire une bière, RESSLER le rejoint.

RESSLER : Pour info, généralement, on ne boit pas quand on est en mission sur le terrain.

Dembe termine son verre devant D. RESSLER et part en le toisant du regard. Un serveur propose des petits fours à R. REDDINGTON qui est à côté d’E. KEEN.

RED : Non merci, sans façon.

LIZ : Sur votre gauche à 7 heures ?

RED : Non ! Mais où est passée la serveuse avec les bouchées aux champignons ? Par-là peut-être ?

F. CAMPO discute avec un homme alors qu’E. KEEN la rejoint

CAMPO : Ah, c’est très généreux.

LIZ : Ça va de votre côté ?

CAMPO : Ah oui ! Je vous remercie. La soirée est très réussie

F. CAMPO semble soucieuse.

LIZ : C’est quoi le souci ?

CAMPO : Je viens d’apprendre qu’un chargement que l’on voulait intercepter a disparu.

LIZ : Un chargement ?

CAMPO : Des jeunes filles, une soixantaine environ.

LIZ : Comment ça ? Le F.B.I. peut peut-être faire quelque chose.

CAMPO : Il est déjà trop tard. Elles sont perdues.

INTERVENANT : (Par micro) Mesdames, Messieurs, votre attention, s’il vous plait !

A. KEDROV, une jeune fille ayant été sauvée, intervient sur au pupitre du gala.

ANYA : Je m’appelle Anya KEDROV, on m’a demandé de vous dire quelques mots ce soir. J’ai passé 3 ans de ma vie enfermée dans 7 mètres carré. J’ai vécu un enfer, on m’a rendue dépendante à la drogue par la force et bien que j’en ai réchappé, je porte toujours en moi le souvenir quotidien de ces atrocités. Les hommes qui m’ont enlevée, les membres du cartel Eberhardt marquent au fer rouge leurs prisonniers en gravant le symbole cartel dans la chair de leur dos.

Durant le discours d’A. KEDROV, un symbole, visiblement marqué au fer rouge apparait sur son épaule. Les agents du F.B.I., de la C.I.A., ainsi que Dembe et L. ZENG, continuent de surveiller les personnes présentes.

ANYA : Aussi terrible qu’ait été ma situation, il y a toujours quelqu’un qui a connu encore pire entre leurs mains. A la vérité, ce n’est qu’à travers des témoignages publiques, des épreuves subies…

Un serveur apporte des coupes de champagne à F. CAMPO qui en prend une

ANYA : … que nous réussirons à faire entendre à tous, l’abomination qu’est le trafic d’êtres humains. Ce soir, j’aimerais simplement vous dire, merci. Merci Floriana.

Applaudissement, tandis que F. CAMPO prend à son tour la parole.

CAMPO : Oh, merci à toi Anya et surtout, un grand merci à vous d’être venus, comme vous l’avez remarqué, nous ne sommes pas au Metropolitan, nous avons dû changer de lieu, pour des raisons de sécurité, chacun d’entre vous aurait pu choisir de rester chez lui, terrassés par la peur. Mais vous avez résisté, vous êtes venus, vous êtes tous là, vous, moi, Anya, sommes réunis ici pour affirmer notre solidarité…

Pendant le discours, R. REDDINGTON regarde le serveur qui a apporté les coupes de champagne à F. CAMPO

CAMPO : … avec tous ceux et celles qui ne peuvent pas être présents ce soir à nos côtés, pour l’instant.

F. CAMPO lève sa coupe et en boit une gorgée tandis que les invités applaudissent. Le serveur regarde R. REDDINGTON et leurs regards se croisent. R. REDDINGTON est aux côtés de E. KEEN.

RED : C’est lui !

LIZ : Pardon ?

RED : Le serveur, c’est lui le Freelance, il faut évacuer. Faites évacuer !

R. REDDINGTON s’éloigne et tandis que E. KEEN regarde le serveur, celui-ci se sentant observer la regarde et s’enfuit.

LIZ : Arrêtez, F.B.I. !

M. MALIK s’occupe de mettre en sécurité F. CAMPO. D. RESSLER reçoit des informations de
E. KEEN dans son oreillette.

MALIK : Venez avec moi !

LIZ : (par radio) J’ai pu le repérer, c’est le serveur, il va vers l’escalier de service.

Le serveur fuit par l’escalier de service et bloque la porte avec un casse glace. D. RESSLER arrive malgré tout à ouvrir la porte et le pourchasse dans l’escalier, les deux hommes montent.

RESSLER : Gardez la porte !

Le serveur arrive sur une terrasse et se retrouve face à face avec RESSLER qui le met en joue. Malgré tout, le serveur saute de la terrasse et s’enfuit à pied. D. RESSLER est à ses trousses.

DANS LES RUES

RESSLER : (Par radio) Le suspect part vers l’Est, direction la 59ème rue.

La poursuite  continue à pied, dans les rues, D. RESSLER continue de donner des informations pas radio.

RESSLER : (Par radio) Il se dirige vers la 63ème rue.

E. KEEN s’approche d’un taxi et ouvre la porte du conducteur

LIZ : F.B.I., sortez du véhicule.

La course poursuite continue, le serveur traverse les magasins pour changer de rues.

LIZ : (Par radio) Je viens vers vous, où êtes-vous maintenant ?

RESSLER : 57ème, numéro 200, il va sortir par l’arrière.

Alors que le serveur traverse les rues en courant, E. KEEN le percute avec le taxi. Le serveur est au sol.

DANS LES SOUS-SOL DE L’HOTEL

Le serveur est emmené, les mains liées, par des agents du F.B.I. et est posé sur une chaise, il a la jambe cassée, le fémur sort de sa cuisse. Le serveur souffre. D. RESSLER est présent et attend que les agents l’assoient sur la chaise.

LE SERVEUR : Ma jambe ! Faites venir un médecin.

RESSLER : Va falloir coopérer. Dites moi tout sur le cartel Eberhardt.

LE SERVEUR : Je ne vois pas de quoi vous parlez.

RESSLER : Dites-moi qui est à la tête du cartel, qui a ordonné le meurtre de F. CAMPO ?

Le serveur crache au visage de D. RESSLER, il répond en lui envoyant un coup de poing au visage.

DANS LES COULOIRS DE L’HOTEL

F. CAMPO est accompagnée de E. KEEN qui la conduit dans sa chambre. Des hommes du F.B.I. sont présents.

LIZ : Fouillez l’étage et verrouillez les issues.

Un agent s’adresse à E. KEEN en ouvrant la porte de la chambre.

UN AGENT : R.A.S. dans la suite.

DANS LE SOUS-SOL DE L’HOTEL

L’agent D. RESSLER est rejoint par l’agent M. MALIK. Elle prend une chaise la place entre les jambes du serveur et s’assoie à quelques centimètres de lui. Elle pose son pied sur le pied de la jambe cassée du serveur et appuie.

MALIK : Il vous a posé une question !

LE SERVEUR : J’ai rien à dire.

MALIK : Dernière chance, qui vous a engagé ?

L’agent M. MALIK attrape la jambe cassée du serveur et la bouge, ce qui le fait terriblement souffrir.

LE SERVEUR : Non, ahhhhhh

MALIK : Mon ami, derrière, travail au F.B.I., je bosse à la C.I.A., vous connaissez la différence ? Alors, je vous explique, nous sommes pressés par le temps, vous avez une fracture ouverte et une hémorragie interne, on va passer à la vitesse supérieure.

L’agent M. MALIK continue de bouger plus fortement la jambe cassée du serveur.

LE SERVEUR : Je n’ai rien à vous dire.

RESSLER : Qui vous paie ?

LE SERVEUR : C’est REDDINGTON. C’est lui qui m’a engagé.

DANS LA CHAMBRE D’HOTEL

E. KEEN est avec F. CAMPO dans la chambre d’hôtel.

CAMPO : Je vous remercie, pour tous vos efforts.

E. KEEN reçoit une information sur son téléphone et sort précipitamment.

LIZ : Ne sortez pas d’ici.

DANS LES COULOIRS DE L’HÔTEL

E. KEEN et D. RESSLER échangent par téléphone.

RESSLER : REDDINGTON tire les ficelles. C’est lui qui a engagé le Freelance

LIZ : Quoi ? Non, quand est-ce qu’il aurait eu le temps ?

RESSLER : Au resto, avec le mec du vestiaire, réfléchissez. C’est pas le type qui a mis la photo dans le chapeau, elle était là, dès le départ, REDDINGTON indiquait la cible à abattre.

LIZ : Pourquoi ?

RESSLER : Elle est trop bien entourée pour qu’il puisse l’atteindre tout seul.

FLASHBACK

Le long du fleuve avec F. CAMPO

CAMPO : J’ai plusieurs gardes du corps !

Dans la salle de commandement, avec R. REDDINGTON

LIZ : Vous voulez venir à la réception ?

RED : Ah enfin, j’en mourais d’envie.

A la réception

RED : C’est lui, le serveur

DANS LES COULOIRS

RESSLER : Il nous a donné le Freelance pour faire diversion. Il voulait qu’on interrompe le gala pour pouvoir s’isoler avec elle.

E. KEEN remonte en direction de la chambre d’hôtel

DANS LA CHAMBRE D’HÔTEL

F. CAMPO se déplace dans la chambre elle se tient le visage, elle semble avoir mal à la tête.
R. REDDINGTON est présent.

CAMPO : Qui vous a laissé entrer ? Où sont mes gardes du corps ?

RED : Ils ont d’autres soucis pour le moment.

CAMPO : Vous êtes mêlé à toute cette histoire ! La tentative d’assassinat, le F.B.I. qui débarque.

RED : Le F.B.I. travaille pour moi à présent.

CAMPO : Raymond, pourquoi vous acharner contre moi ? Je vous ai proposé un partenariat, une part des bénéfices contre des infos sur les voies maritimes. Vous avez refusé qu’on fasse affaire.

RED : Je ne vous apprécie guère.

CAMPO : Si vous ne m’appréciez guère, comme vous dites, c’est parce que vous êtes un homme traqué, forcé de vivre dans l’ombre, alors que moi, j’ai tout. Je gère mon business et le soir, je me retrouve aux meilleures tables avec tout le gotha.

RED : Oh, oh, je ne sais pas comment vous supporter ça ! La duplicité d’une telle vie. Non ! Comment le diable en vous, arrive-t-il à cohabiter avec l’ange ? Je l’aurais foutu dehors il y a belle lurette.

CAMPO : Vous auriez des tas de choses à apprendre de moi. Par exemple, quand j’irai dire au revoir à cette charmante jeune femme du F.B.I., après lui avoir fait la bise et souhaité bonne nuit, je filerai directement sur les docks avec la ferme intention de récupérer ma cargaison.

DANS LES COULOIRS DE L’HÔTEL

E. KEEN arrive dans le couloir, face à la porte de la chambre d’hôtel où se trouve F. CAMPO et R. REDDINGTON, Dembe est seul devant la porte.

LIZ : Vous là, où est l’agent qui était en faction ?

Dembe ne répond pas à la question d’E. KEEN, elle sort son arme et la pointe sur Dembe.

LIZ : Laissez-moi passer !

Dembe ne dit rien, il prend la carte de la porte dans sa poche et ouvre la porte.
E. KEEN entre dans la chambre pour les rejoindre.

DANS LA CHAMBRE D’HÔTEL

CAMPO : Oh, Elisabeth, Dieu soit loué, arrêtez cet homme-là. C’est lui qui veut me faire assassiner.

E. KEEN s’approche de R. REDDINGTON et s’adresse à lui

LIZ : Vous avez engagé le Freelance. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Verser du poison dans son verre ? Qu'elle sera la une de ce soir ?

RED : Monstrueuse naissance d’une chienne à deux têtes. Non ? Où alors, tromperie, la militante des droits de l’homme, cheffe d’un réseau de trafic humain se suicide.

LIZ : Vous lui avez fait quoi ?

RED : Moi ? Rien du tout. Je crois que le tueur à sans doute mis dans son verre une dose mortelle du même mélange de barbiturique dont elle se sert pour droguer ses victimes.

LIZ : Qu’est-ce que vous voulez dire ?

RED : Elle n’est pas la femme que vous croyez.

CAMPO : Vous délirez

RED : Qui de nous délire, Floriana ?

CAMPO : Ça suffit Raymond, fermez là !

RED : Oh, grossière erreur, ma chère.

LIZ : Vous le connaissez ?

CAMPO : Tout le monde connait cette espèce d’enfoiré.

F. CAMPO se sent mal et s’effondre au sol.

LIZ : Vite, un médecin.

RED : Inutile, j’ai l’antidote avec moi, ici, dans ma poche.

LIZ : Donnez-le moi !

RED : Avec plaisir, à condition qu’elle accepte d’avouer la vérité.

LIZ : Donnez-le moi tout de suite, elle est au bord de l’asphyxie.

RED : Dites la vérité Floriana.

E. KEEN se saisit d’un stylo sur la table

LIZ : Je vais vous aider à respirer.

RED : Madame CAMPO ne vient pas au secours des femmes réduites en esclavage, c’est elle qui les capturent

E. KEEN effectue une trachéotomie avec le stylo, sur F. CAMPO.

LIZ : Je ne crois pas un mot de ce que vous dites.

R. REDDINGTON poursuit ses explications tout en sortant l’antidote de sa poche.

RED : C’est parce que vous êtes trop naïve, Floriana CAMPO est à la tête du plus gros réseau de trafic d’êtres humains de tout l’hémisphère oriental. Son association lui sert de façade pour blanchir l’argent généré par le cartel Eberhardt, qu’elle dirige. Elle a lancé une campagne d’élimination de ses rivaux, depuis quelques temps. Elle a même commandité le meurtre de son propre mari.

LIZ : Donnez-moi cet antidote.

RED : Tout ce que vous avez à faire c’est dire la vérité. Un simple hochement de tête suffira.

F. CAMPO acquiesce par un mouvement de tête et E. KEEN prend alors l’antidote fourni par
R. REDDINGTON.

RED : C’est une manie chez vous d’agresser les clients des chambres d’hôtel en leur plantant un stylo dans le cou ?

Après qu’E. KEEN est injecté l’antidote, D. RESSLER et M. MALIK arrivent dans la chambre.

RESSLER : Qu’est-ce qu'il se passe ici ?

RED : Je crois qu’elle va y rester. C’est même certain.

AU BORD D’UNE RIVIERE

E. KEEN est assise sur un banc public, elle regarde une femme passée à pied avec un bébé, de l’autre côté du banc, se trouve R. REDDINGTON.

RED : Vous avez l’air fatiguée. Rentrez chez vous, dormez un peu. Mais vous fuyez peut-être votre chez vous.

LIZ : Vous auriez fait quoi, si l’antidote lui avait sauvé la vie ? Elle aurait pu parler de votre rôle d’informateur.

RED : Il n’y avait pas d’antidote.

LIZ : Nous avons trouvé la preuve qu’elle brassait des milliards via une banque établie à Hong Kong, vous aviez raison. Elle était à la tête du cartel Eberhardt.

Durant la conversation entre E. KEEN et R. REDDINGTON, D. RESSLER et M. MALIK ouvrent un container où des dizaines de personnes sont entassées.

LIZ : Grâce aux informations que vous nous avez transmises, nous avons pu intercepter la cargaison et sauver les jeunes filles.

RED : Elle s’attaquait aux faibles et aux innocents, tout en se donnant des airs d’ange gardien, je détestais tout ce qu’elle représentait.

LIZ : Je n’y ai vu que du feu. Quand même, j’aurais dû… J’aurais dû le savoir.

RED : Qui peut être sûr de tout savoir de quelqu’un ? Que comptez-vous faire Lizzy ? Je veux dire, pour cette histoire avec Tom ? A priori, deux options s’offrent à vous. Soit, vous le dénoncez, soit vous l’interrogez. A moins qu’il n’y ait une troisième option.

R. REDDIGTON se lève et part

DANS LA MAISON D’E. ET T. KEEN

E. KEEN ouvre la trappe présente dans son parquet et y remet le coffre qu’elle avait découvert. T. KEEN ouvre les yeux dans son lit d’hôpital et E. KEEN est à ses côtés. Dans leur maison, des ouvriers changent la moquette qui était maculée du sang de T. KEEN.

DEVANT L’HOPITAL

E. KEEN pousse la chaise roulante dans laquelle se trouve T. KEEN, elle ne sourit pas alors que T. KEEN est heureux de sortir, il tend sa main à E. KEEN qui la lui sert, mais elle n’exprime aucune joie.

DANS LES VESTIAIRES DU F.B.I.

L’agent D. RESSLER se change devant son casier alors de D. ZUMA en fait de même, à l’arrière de son épaule droite, le symbole du cartel Eberhardt est incrusté dans sa peau, le même qu’avait A. KEDROV, D. RESSLER le voit et comprend que D. ZUMA faisait partie des personnes détenues par ce cartel.

DANS LA MAISON D’E. ET T. KEEN

Alors que T. et E. KEEN sont au lit, la nuit, T. KEEN dort mais E. KEEN à les yeux grands ouverts, pensant probablement aux options données par R. REDDINGTON lorsqu’ils étaient sur le banc. Au bout d’un moment, E. KEEN se lève.

DANS UN RESTAURANT ASIATIQUE

R. REDDINGTON est attablé avec plusieurs personnes d’origines asiatiques et mange avec eux. Une autre personne lit le journal où apparait l’information qu’une humanitaire bidon se suicide avec la photo de F. CAMPO.

DANS LA MAISON D’E. ET T. KEEN

E. KEEN, assise dans les escaliers de la maison, est toujours dans ses pensées. Elle revoit les images de l’agression de T. KEEN. Elle prend le sac contenant les affaires souillées de sang de T. KEEN et sort du pantalon de T. KEEN une petite enveloppe où est inscrit ‘Profil général Elizabeth KEEN’, elle ouvre l’enveloppe et trouve une clé USB. E. KEEN met la clé USB dans son ordinateur, la clé contient une vidéo que E. KEEN regarde, T. KEEN est assis dans les locaux de l’agence d’adoption et il parle à une femme.

FEMME DE L’AGENCE D’ADOPTION : Bien, alors parlez-nous un peu d’Elizabeth.

TOM : Elizabeth ! Euh, moi ça me fait bizarre, je l’appelle toujours Lizzy, mais je me souviens la première fois qu’elle a parlé d’adoption et c’était bien avant qu’on en parle sérieusement et qu’on vienne vous voir. Ce soir là, elle était vraiment très tendue et elle avait voulu nous préparer à diner et c’était complétement raté, enfin, faut dire que ce n’est pas une grande cuisinière. Je devais en être à ma troisième bouchée de gratin de pâtes tout froid quand elle s’est mise à pleurer, je n’en sais rien, je crois qu’elle avait peur de me décevoir, elle avait peur de ma réaction, mais elle m’a regardé droit dans les yeux et elle m’a dit la vérité. Qu’elle ne voulait pas avoir d’enfant biologique, il y a tellement d’enfants sur terre qui auraient besoin de l’amour d’une famille. Elle avait fait le choix de l’adoption. C’était quelque chose d’important, à ses yeux. A ce moment-là, je vous avoue que… ça n’a fait que renforcer mon amour pour elle. Elle, … elle sera une mère formidable, elle a tout ce qu’il faut pour l’être. J’en suis convaincu.

Une larme coule sur la joue d’E. KEEN, alors qu’elle écoute les paroles de T. KEEN

 

Crédit : Jpbt84

 

 

F.B.I. HIGH VALUE DETAINEE SITE
LOCATION UNKNOWN

"Sympathy for the devil" plays
Keep the cell arrives in the Red and gives his garment.
They dressed and escort it to the outside. It is on a aircraft carrier.

RED: You ready? [ chuckles ] Well, now, that's a stupid question.

He was taken to F.B.I special ops division.

F.B.I. SPECIAL OPS DIVISION
WASHINGTON, D.C

Liz's interrogation room.

MAN: Monday, 9:07 A.M. examiner Hatch. Subject... Elizabeth Scott Keen. Here we go. Before Monday of last week, did you have, or have you ever had, personal contact with Raymond Reddington ?
LIZ: No.
MAN: Did Reddington notify you before he surrendered himself to the FBI ?
LIZ: No.

Red's interrogation room.

MAN: Have you ever been convicted of a crime ?
RED: Convicted? Not yet.
MAN: Please answer "yes" or "no." Have you ever been convicted of a crime ?
RED: You're wasting valuable time.

Cooper and Ressler look Red's interrogation.

MAN: Does Elizabeth Keen know why you surrendered yourself ?

STRATEGIC INFORMATION AND OPERATION CENTER
F.B.I. HEADQUATERS

COOPER: He's telling our people he wants immunity, that he's willing to cooperate, give us names.
WOMAN: What names?
COOPER: He's got a list, alleges he can deliver us high-value criminal targets if the justice department grants him immunity.
MAN: What's his legal status?
WOMAN: The man sold secrets to the Hofstad network, to the Syrians.
FOWLER: He's not getting immunity. Talk to me about containment. Who knows we've got him?
COOPER: Including us in this room... A total of 26 people. Remember, he's been off the grid for over 20 years.
FOWLER: Yet he seems to know things even you don't. About this, uh, Elizabeth Keen... says her father has some kind of criminal record?

F.B.I. SPECIAL OPS DIVISION

Back in the Red's interrogation room.

RED: Yes.
MAN: Before Monday of last week, did you have, or have you ever had, personal contact with Elizabeth Keen?
RED: No.
RESSLER: He's lying.
MAN: Does Raymond Reddington know, or has he ever known, your husband?

STRATEGIC INFORMATION AND OPERATION CENTER
F.B.I. HEADQUATERS

COOPER: His name's Tom Keen. Schoolteacher, 4th grade. He's currently in a medically induced coma, was nearly killed last week during an altercation on a case Keen was working.
FOWLER: He gonna survive ?
COOPER: The situation is uncertain.
FOWLER: You're confident that the husband's not involved with Reddington?
COOPER: No. The truth is we don't have any idea who Reddington may be involved with.
FOWLER: Then why should we trust him?

F.B.I. SPECIAL OPS DIVISION

Back in the Red's interrogation room.

RED: You're asking the wrong questions.I'm trying to help you with a matter of some urgency. It's your choice whether you listen to me or not, but there will be an incident at 11:00 this morning at the decatur industrial park. I would send ambulances.

STRATEGIC INFORMATION AND OPERATION CENTER
F.B.I. HEADQUATERS

COOPER: We need to move quickly.
WOMAN: He's a prisoner. He has no legal position to negotiate from.
MAN: Charge him under the patriot act. See what he has to say then.
COOPER: He'll only speak with Keen.
FOWLER: It's not up to him.
WOMAN: I don't think...
COOPER: You understand how delicately the situation needs to be handled. Reddington has brokered some of the most comprehensive international criminal activity in the past 20 years. He has access to targets we don't even know exist. Now, he's telling us there may be some kind of an event about to happen at the decatur industrial park.
FOWLER: I don't think you understand. You don't run the criminal division of main justice. I do. The Attorney General is not going to accept a deal. Reddington is a criminal, and we're gonna take credit for catching him. Our office will lay out the charges.
COOPER: I hope you understand that from time t...
FOWLER: There is... No... Deal. Am I clear ?

F.B.I. SPECIAL OPS DIVISION

Liz's interrogation room.

LIZ: Yes
MAN: And have you been truthful to the best of your knowledge ?

DECATUR INDUSTRIAL PARK

RESSLER: So, what do we got ?
MAN: Swept the entire yard. Got multiple teams working the property, k-9 units. Nothing. I mean, look around. I got two city blocks of hiding places, and I don't even know what the hell I'm supposed to be looking for. I need more information. What's the specific tip ? Who did it come from ?
RESSLER: We got an informant who's dicking us around. Says we're gonna need rescue units here at 11:00. It's already 11:20. Give it another 20 minutes and wrap it up. I want bomb squads, medics. I want everybody out.
MAN IN THE RADIO: We've got a problem. A passenger train just blew through.
RESSLER: Come again ? What was that ?
MAN IN THE RADIO: I said you have a passenger train coming in your direction. It's over speed. Clear the area. Get everyone out.

Train whistle blows. Indistinct shoutin. Everyone run. The train derailed.

RESSLER: Clear! Clear out ! Get your men out of here ! Clear !

HOSPITAL

Liz is with Tom.

LIZ: Those things I found under the floor, they're not yours, right? He put them there... the gun and the passports. Tell me Reddington did this, and not... I wish you were here so you could explain yourself.

KEEN'S HOUSE

Liz looks the box then a picture of her and Tom. She puts things in the box

 

F.B.I. SPECIAL OPS DIVISION

Newscast

TV'S PRESENTER60 people have been confirmed dead and dozens injured after a passenger train derailed this morning at the decatur industrial park.
COOPER: 60 people are dead because of you.
RED: 60 people are dead because you don't return my calls, Harold. If you want to save lives and catch the bad guys, pay attention.
COOPER: They're not going to make your deal.
RED: That's unfortunate. The next name on my list is an absolute snake.
COOPER: The train. How did you know ?
RED: I know lots of things. But the train I didn't. I knew the time, the place, but the train was a big surprise.
COOPER: We've ruled out terrorism.
RED: Look at the list of casualties, Harold. You'll find some councilwoman from Albany. Apparently she's been tangling with some rather cunning, powerful people.
COOPER: You're saying the derailment was an assassination ?
RED: I'm not saying anything... Unless it's to Elizabeth Keen.

A few minutes later, Liz arrives at the Red's cell, that is about to open

LIZ: Tell me about the train wreck.

Red laughs

RED: If you had any idea how far I've traveled to see you again, Lizzy.
LIZ: My name's "Liz," not "Lizzy." To you, I'm Agent Keen. Now, I've heard all your demands, but I don't think you've heard mine, so let me tell you how this is gonna work. I ask the questions, you answer them.Screw with me, and I walk. Understood ?
RED: How is Tom ?
LIZ: They're never gonna give you immunity. Not a chance.
RED: Oh, I think they will. Otherwise, what am I doing here ? I'm perfectly happy to go back to the boat.
LIZ: Tell me about the train wreck.
RED: What would you like to know ?
LIZ: Everything.
RED: The train accident was no accident. You know that. But what you don't know is the man behind it... Is quite prolific. He's responsible for a slew of other premeditated killings just like this one, disguised as accidents. Shall I go on ?

He shows her his chains. A few minutes later, in control center.

RED: A building collapses in Moscow, a ferry capsizes on the Brahmaputra River. These are the events we've come to expect on the evening news. But in truth, there's always more to the story. Hidden between the facts and figures, the victims and the heroes, there's always a murder. The work of a man who disguises his killings in the headlines of everyday tragedies.
RESSLER: What proof do you have ?
RED: His work is difficult to detect, but the victims are there. An appellate court judge in Ohio, a French diplomat who dies in a plane crash. Look closer. The pattern will emerge. Over the last seven years, more than 3,000 innocent civilians have died, all collateral victims as a result of this man's unique methods. In the 20-odd years I've been working my side of the tracks, I have not encountered another contractor who's had as significant an impact on the civilian population as he. He's rivaled only by governments and terrorist organizations. And you've never heard of him. I have it on good authority that his next contract will take him to New York. This is not an opportunity to ponder or deliberate, because once he's done, he's gone.
COOPER: This guy have a name ?
RED: They call him "the freelancer."
COOPER: And how do we find him?
RED: You don't find him. I do.
RESSLER: What, are you two pen pals ? You guys send each other, uh, coded e-mails ?
RED: I don't have e-mail or a phone or... An address. I prefer to handle my business face-to-face.
LIZ: You've met him.
RED: Once. I brokered a few jobs. He works through an intermediary. He might be for sale. Perhaps I should set a meeting.
LIZ: Maybe you should.
RED: You should come. Just the two of us... no wires, no clumsy agents in the bushes. You want me to make an introduction, you need to trust me with my source.

Cooper looks at Liz then Red.

RED: Ah! What fun! You'll need a dress.
COOPER: And where would this meeting be?
RED: Montreal.

In the corridor.

LIZ: What do you know about the passports ?
RED: What passports ?
LIZ: You know what I'm talking about. As far as I'm concerned, you put them there.
RED: Put what, Lizzy ?
LIZ: The box. The money and the gun. The passports.
RED: Who else have you told ?
LIZ: What ? Nobody.
RED: Have you told Cooper?
LIZ: No.

In another passage.

 

COOPER: I want you to shadow Reddington to Montreal. Contact our people in the royal Canadian mounted police. I want complete surveillance. Take them both down... Reddington and his liaison.

Back with Liz and Red.

RED: If you go to the police, they'll file charges. If the gun's not registered, it's a felony. The passports are 25 years each. On the other hand, if you confront him, what good does that do? He'll deny everything, and you'll continue to doubt him. Either way, it's... An impossible situation.

MONTREAL
BOULEVARD SAINT LAURENT

Liz and her Red in a taxi in front to the restaurant.

LIZ: Before we do this, let me be clear... I'm not here to socialize. I have no interest in having dinner with you, nor do we have the time. We meet your contact, we get the name of the freelancer's next victim, and we go. Understood ?
RED: I agree with you completely. But it is a restaurant, and it is dinnertime.

He came out. Liz breath then out in turn.

LIZ: So, what does this liaison look like ?
RED: Let's not get ahead of ourselves.

They enter in restaurant. Ressler and team watch them in a truck.

RED: Anyone asks, you're my girlfriend from Ann arbor.
LIZ: Absolutely not.

Red Chuckles

RED: Fine. You can be my daughter.
Waitress: Bonsoir.
RED: What would you like to drink ?
LIZ: I'll have wine. Chardonnay ?
RED: S'il vous plaît, pour madame, un cocktail de I'aviation.

On truck.

RESSLER: This one. Here. Bring that up.
MAN: Running facial recognition now... No hits off the database yet.

In the restaurant. The waitress brings the cocktails.

LIZ: Ahh. Oh, this isn't what I ordered.
RED: Merci. (to Liz) To the future. Aviation cocktail. Uh-huh ? It's from the '20s. Hmm. Tastes like spring, doesn't it ? (he smiled) Tell me about your job. The profiling. I'm fascinated. How close to the truth do you think you can really get ?
LIZ: Where's your contact ?
RED: Tell me my profile.
LIZ: Why would I do that ?
RED: You've heard the debriefs. You've read Ressler's book reports. I so want to know how you... See things.
LIZ: You're a loner. You keep your distance.You're a loner. You keep your distance. You travel freely through foreign lands. You're rootless. You're very comfortable here with your glass of scotch, but you're just as comfortable sleeping in a cave with rebels or sharing dinner in some hole-in-the-wall noodle shop. Your closest friends are strangers. You understand that tight bonds can make you vulnerable, so you're careful not to have any. And that's why you're so conflicted about me. You need me. And you hate that about yourself, because it makes you vulnerable.
RED: Tell me about your husband. Does he know you as well as you know him ?
LIZ: Your contact is late.
RED: Does he know about you as a child ?
LIZ: It's been 35 minutes.
RED: Does he know about the fire ?
LIZ: Why am I so important to you ? Did you know my parents ?

He made a sign to the server.

LIZ: I asked you a question.
SERVER:Oui, monsieur ?
RED: S'il vous plaît, apportez-nous une bouteille quatre vingt deux chateau latour.

It gives something to the server. Ressler seen.

SERVER: Très bon choix.

Server's back.

LIZ: Are you gonna keep trying to impress me with your knowledge of French wine, or are you gonna answer my question?
RED: What if I were to tell you...That all the things you've come to believe about yourself are a lie?

He looks around.

RED: Please excuse me for a moment.

He left the table. Ressler grabs his jacket.

RESSLER: He's onto us ! Go! Go! Move! Now.

The team and the police towards the restaurant as Red flees through the kitchen. Red's triggers the alarm. Ressler find the server.

RESSLER: Hands ! Show me your hands ! What did Reddington give you ? Do you understand English ?
SERVER: Yep !

He finds a note in his hand.

OUTSIDE

RED: What the hell was that? You sold him out.
RESSLER: You let him go.
LIZ: I let him go ? Who notified rcmp ? You compromised an asset.
RESSLER: He's number 4 on the most wanted list, Keen. What did you expect ? And now he's gone because of you !

Ressler opens the truck.

RED: Hey, there, guys.
RESSLER: You planned this! You knew he would never show!
RED: Take a breath, agent Ressler. You think I'm gonna fly all the way to Montreal for the cheese cart? My contact was the first person I saw when I walked into the place. I told you he would help, and he did.
LIZ: The coat-check attendant.
RED: I left payment in my hat. In exchange, he left a photo of the assassin's next victim.

Red gives to Liz a picture.

LIZ: Floriana Campo. The human-rights activist ?
RED: There you have it... a solid lead delivered exactly as promised. Find Floriana Campo, you find the freelancer. Not bad for a day's work. Let's celebrate. Hey, Donald. How 'bout that cheese cart ?

NEW YORK CITY
MIDTOWN WEST

RESSLER: Floriana Campo ? Donald Ressler. Elizabeth Keen. FBI. We need to have a word with you.
LIZ: We have reason to believe someone's planning an assassination attempt on your life.
RESSLER: Tonight's fundraiser needs to be canceled.
FLORIANA: Oh, it can't be canceled. It's a donor event, and I have my own security.
RESSLER: It's too risky.
LIZ: We can't guarantee your safety.
FLORIANA: Nobody can guarantee my safety. I have many enemies... traffickers, cartels.
LIZ: We know what they did to your husband, what you've gone through. Your work, it's been an inspiration. I wrote my senior thesis on your time in Kuala Lumpur. I was going through a very bad time. And in some ways, I think you helped me through it.
FLORIANA: Do you have children, agent Keen?
LIZ: Uh, Elizabeth. And... If all goes well...
FLORIANA: There is no work more meaningful than being a mother. I didn't have kids of my own. This is my one regret. But these girls that I'm trying to protect, they are my family. Tonight is for them. I won't cancel.
LIZ: Look, we can't force you to accept our protection, but we need your help to find the man contracted to kill you. To identify him, to capture him, we need you to cooperate... you're our only link. Will you help us ?

F.B.I. SPECIAL OPS DIVISION

LIZ: She spent 15 years with the U.N., stationed primarily in eastern Europe with small stints in north Africa. In 2000, she helped pass the trafficking victims protection act. Since that time, her nonprofit has raised over $35 million in her campaign to eliminate human and sex trafficking around the globe. Three years ago, her husband was murdered by the Eberhardt cartel. 
RESSLER: Eberhardt is the most ruthless human-trafficking cartel in Europe. 2008, their founder was killed leaving a power vacuum. To this day, nobody knows who's actually running the outfit. What we do know is that he's merciless. Murdered rival cartel leaders to expand his reach. Survivors tell stories of torture and forced addiction. He killed Floriana Campo's husband, and he most likely hired the freelancer to kill her.
LIZ: We're doing everything we can to disrupt the freelancer's plan. We've changed schedules, travel routes.
COOPER: And you've moved tomorrow night's event ?
RESSLER: Yes, based on what we know about the freelancer, he takes months to plan these attacks. If he had something planned for tomorrow, he's gonna need to pass through our security in order to pull it off.
COOPER: What good does that do if nobody knows what he looks like ?

RED CELL

LIZ:  I need your help. You said you've seen this guy once. We're compiling photos of the people who are scheduled to attend the event tomorrow, and...
RED: It's the reason why I'm here. But I won't say another word until the terms of my deal are met. I'm so sorry to bother you with these trivial details, but it's a simple yes or no.

STRATEGIC INFORMATION AND OPERATION CENTER
F.B.I. HEADQUATERS

FOWLER: No. His lawyers drafted this ?
COOPER: . He did. Reddington represents himself in legal matters.
FOWLER: A DARPA-tested, fully encrypted, 8-millimeter tag ? I don't even know what that is.
COOPER: It's a tracking device.
FOWLER: And what's this about his "private security detail" ?
COOPER: He's given us a list of five names, wants us to pick two.
FOWLER: Which are the two least offensive ? 
COOPER: Ex-freedom fighter from South Sudan. Sources indicate he's Reddington's former bodyguard, goes by the name of "Dembe."
FOWLER: Does Dembe have a last name?
COOPER: No, ma'am. Just Dembe. Like Prince or Madonna. The second is Luli Zeng. Phd in economics from Stanford. Dodged federal prison twice. S.E.C. Says she's untouchable. We think she's moving Reddington's money.
FOWLER: How would I justify this ?
COOPER: You don't. It's off the books.
FOWLER: And he's what... our informant, slowly working his way towards immunity ?
COOPER: Which he's never going to get. We have a chance to catch a mass murderer.
FOWLER: One condition... you bring in somebody I know and trust. Meera Malik, CIA. She can help navigate international waters.
COOPER: Fine.
FOWLER: One day, you and I will be talking about this moment in front of a senate hearing. God help us.

RED CELL 

RESSLER: You got your deal. Our turn now. Compiled a list of the attendees for tonight's event.
RED: Is this really the right approach ?
RESSLER: Hey. I'm right here. Talk to me.
RED: Honestly, is this how the FBI does things... comb through the invitation list? This guy didn't rsvp. I've seen the man. If he shows up tonight, if you're going to have any hope of identifying him, you need to put me in that room.
LIZ: So, you want to go to the party ?
RED: Oh, I thought you'd never ask.

CORRIDOR

RED: Dembe.

Red and Dember salvation herself . Meera comes to Ressler

RED: Luli, my dear.
LULI: Raymond.

They kiss on the mouth. Liz and Ressler are surprise.

 

RED: Watch yourself with her, Donald. She hates men, and cops most of all. You, I don't know.
MEERA: Meera Malik.
RED: You look like the CIA.
MEERA: Oh, yeah? What's the CIA look like?
RED: Attractive but treacherous.
MEERA: I guess we'll find out.

Red Laughs.

RED: This is gonna be a gas.

FLORIANA'S FUNDRAISER

Red arrives with Liz. Dembe follows them. Ressler talks to Meera before leaving his side. He joined Dembe in the bar.

RESSLER: So you know, the way this works, we don't typically drink on the job.

Dembe finished his drink and leaves.

RED (to a server): No, thank you.
LIZ: Your 7:00 ?
RED: No. Where's that woman with the mushroom puffs ?

Liz leaves to join Floriana.

LIZ: You okay ?
FLORIANA: Oh, yes. I'm fine. A wonderful evening.
LIZ: What's wrong ?
FLORIANA: I just got word that a shipment we were trying to track has gone missing.
LIZ: Shipment?
FLORIANA: Girls, more than 60 of them.
LIZ: Where? There must be something the bureau can do.
FLORIANA: Oh, it's too late. They're gone.
MAN: Ladies and gentlemen, if I may have your attention.
ANYA: My name is Anya Kedrov. I've been asked to say a few words. I spent three years of my life in a 9'x9' room living in hell, forcibly addicted. For all I survived, I still carry a daily reminder. The people who took me, the Eberhardt cartel, they brand their servants by carving their symbol into the flesh on our backs. But as bad as I had it, there is always someone who had it worse. Truth is, it's only through acknowledging and claiming these experiences that we can really put a face on the crime that is human sex trafficking. Tonight, I'd simply like to say thank you. Thank you, Floriana.

Applause.

FLORIANA: Oh, thank you, Anya. And thank you for coming tonight. I'm sure you've noticed we're not at the met. We had to relocate for security reasons. Each one of you could have stayed home, succumbed to fear. But you didn't. You came. You're here. You, I, Anya stand here in solidarity... with the people who cannot be here with us... Yet.

Applause. Red looks one waiter.

RED (to Liz): It's him.
LIZ: What ?
RED: The waiter. The freelancer. I remember two years ago my late husband was in South Sudan. Clear the area. Now. We saw a boy...

The waiter sees Liz and flees.

LIZ: Stop ! FBI !
MAN: Federal agent !
MAN 2: Clear the pool area !
LIZ: It's the waiter! He's heading towards the stairs ! Stop !
WOMAN: Watch out !

The door closes. Ressler shoves.

RESSLER (on the radio): Close the door !

Ressler grabs the waiter but he jumps over the balcony.

RESSLER: We're heading east! I repeat, heading east on 59th !

They run into the street.

RESSLER: He's heading across town toward 63rd !
LIZ (to a taximan): FBI. Out of the car. (on phone) I'm heading in your direction. Give me an update.
RESSLER: 200 west 57th. He's gonna be coming out the back.

Liz overthrew the waiter

IN A BASEMENT

Two agent brings the waiter.

WAITER: My leg. I need an ambulance.
RESSLER: Well, I need names. Tell me about the Eberhardt cartel.
WAITER: I don't know what you're talking about.
RESSLER: Who's in charge of the cartel ? Who hired you to take out Campo ?

He spits on Ressler. Ressler strikes him. In a hallway, Liz brought Floriana in his room.

LIZ: Sweep the floor. Lock it down.
MAN: We're all clear inside.

Meera to come Ressler. She walks on the  waiter foot.

MEERA: He asked you a question.
WAITER: I can't.
MEERA: Last time. Who hired you ?

She moves the broken leg.

WAITER: No !
MEERA: My friend here is with the FBI. I'm from the CIA you know the difference, don't you ? Now, we haven't got much time because you have a compound fracture and you're bleeding internally, so we're going to expedite things.
WAITER: I can't.
RESSLER: A name.
WAITER: Reddington. He hired me.

FLORIANA'S ROOM

FLORIANA: Thank you. For everything.

Liz's phone vibrating.

LIZ: Don't leave your suite.

She goes outside.

RESSLER: It was Reddington. He hired the freelancer.
LIZ: What ? No. How could he ?
RESSLER: The coat-check attendant. Think about it. The coat check didn't leave the picture in red's hat. Red left it for him. He was signaling the hit.
LIZ: Why?
RESSLER: Couldn't get close enough to do it himself.

FLASHBACK
" FLORIANA: I have my own security. So, you want to go to the party ?
RED: Oh, I thought you'd never ask. It's him, the waiter."

 

RESSLER: Pointing out the freelancer was a diversion. He wanted us to empty that party. He wanted to get her alone.

FLORIANA'S ROOM

FLORIANA: How did you get in here ? Where's my security ?
RED: Your security is occupied.
FLORIANA: This is because of you. The threats, the FBI.
RED: The FBI works for me now.
FLORIANA: Why are you doing this, Raymond ? I offered to make you a partner. My people came to you about the shipping routes. You turned us down.
RED: I've never liked you.
FLORIANA: You never liked me because you're a wanted man living in the shadows, and I am not. I run my business, and I'm being wined and dined by the city's elite.

Red Laughing.

RED: I don't know how you do it... the duplicity. How does the devil in you contend with the angel ? I would have kicked her out years ago.
I would have kicked her out years ago.
FLORIANA: You can learn a thing or two from me, Raymond. I'm going to kiss that sweet, young FBI agent on the cheek and say, "good night," and then go down to docks and pick up my next shipment of girls.

Liz arrives at the room. There Dembe more than before.

LIZ: Hey ! Where's my agents ? (Gun cocks) Get out of my way.

Dembe opens the door. She come.

FLORIANA: Oh, Elizabeth! Thank God you're here ! This is the man. He's the one who wants me dead.
LIZ: You hired the freelancer. To do what ? Was it the champagne ? What's the headline gonna read ?
FLORIANA: "Italian dog born with two heads." No ? How about "humanitarian, exposed as fraud, commits suicide" ?
LIZ: What have you done?
RED: I didn't do anything.
I think the assassin may have slipped her a lethal cocktail of the same barbiturates she uses to drug her children.

Floriana realizes.

LIZ: What are you saying ?
RED: She's not the woman you think she is.
FLORIANA: You're a liar.
RED: Who's lying, Floriana ?
FLORIANA: Shut up, Raymond !
RED: Ooh, that was a mistake.
LIZ: You know him ?
FLORIANA: Everybody knows this son of a bitch ! 

Floriana collapses.

LIZ: I need a medic !
RED: You don't need a medic. I have the antidote right here.
LIZ: Give it to me!
RED: I'd be happy to, as soon as she admits the truth.
LIZ: Give it to me now! She's not breathing!
RED: Tell her the truth, Floriana.

Liz grabs a pen.

LIZ: This will help you breathe.
RED: Madam Campo doesn't free children from slavery. She imprisons them.
LIZ: I don't believe you.
RED: Don't be so naive. Floriana Campo is the largest distributor of enslaved children in the eastern hemisphere. Her foundation is a front to launder the profits of the Eberhardt cartel, which she runs. She's been eliminating the competition. Good God. The woman had her own husband murdered.
LIZ: Give me the antidote.
RED: All you have to do is tell her, Floriana. A simple nod will suffice.

Floriana nods. Red gives the antidote to Liz.

 

RED: What is with you in hotel rooms and pens in people's necks ?
RESSLER: What's happening ?
RED: Looks like she's dying. Definitely dying.

ON A PONTOON

RED: You look tired. Go home. Get some sleep. Unless you're avoiding your home.
LIZ: What would you have done if the antidote had worked on time ? It would have exposed you as our informant.
RED: There was no antidote.
LIZ: We've confirmed that Floriana Campo was running a fortune through the kowloon bank. You were right. The woman ran the Eberhardt cartel. Based on the information you gave us, we were able to intercept the shipment and rescue the girls.
RED: She preyed on the weak and the innocent while dressed in the wings of a savior. I detested everything about her.
LIZ: I had no idea. I mean, I just... I should have known.
RED: We never really know anyone, do we? What are you gonna do, Lizzy? About this situation with Tom? It seems you have two options. Either you turn him in or confront him. Or perhaps there's a third option.

He back.

KEEN'S HOUSE

Liz puts the box in place.

HOSPITAL

Tom wake up and look at Liz.

KEEN'S HOUSE

Liz take a new carpet.

HOSPITAL

Liz and Tom leave the hospital.

F.B.I. SPECIAL OPS DIVISION

Ressler makes its case in the locker room and sees that Dembe has the mark of the cartel on his shoulder.

KEEN'S HOUSE

Liz can not get to sleep. She gets up and goes to sit in the stairway. She has a flashback of Tom's aggression. She search into Tom's clothes bloody and finds the USB stick the talk for adoption. She's watching.

WOMAN: Tell us a little about Elizabeth.
TOM: Elizabeth? Uh, to me, she's always just been Lizzy. Uh, I remember the first time she brought up adoption before we ever thought about coming to see you guys. She was... she was so nervous. She tried to cook dinner, which was a complete disaster, because she's, uh, not the best cook. I think it was around my third bite of cold spaghetti, she just started to cry. I, uh... I don't know. I think she was afraid of disappointing me. But she looked me in the eye, a-and she told me the truth... that she didn't want to have a biological child, not with so many children in need of a loving family. She wanted to adopt. It was important to her. In that moment, I just... I-I don't think I've ever loved her more. She's... she's gonna be a great mom. I mean, she really is. I know that.

 

Ecrit par albi2302

Kikavu ?

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