Dembe fait irruption dans un appartement parisien afin de récolter des informations sur la localisation de son patron. Il interroge brutalement un certain Joubert qui dirige un réseau : si Reddington est sorti clandestinement de Paris, il doit être au courant. Il jure ne rien savoir.
Raymond se réveille sur un lit d'hôpital. Le personnel parle français. Il ne peut pas bouger. Une infirmière bilingue lui dit de rester tranquille et qu'il est toujours à Paris. Le docteur Busson est prévenu de son réveil.
Le médecin arrive et lui demande s'il se souvient de quoi que ce soit. Le criminel se souvient bien de Katarina mais répond par la négative. Ce qu'il veut surtout savoir c'est pourquoi il ne peut pas bouger. Busson lui explique qu'une équipe de surveillance de la police a été témoin d'hommes le sortant d'un van, qu'ils ont fui mais que lui est en bien mauvais état : drogué, battu, sa colonne vertébrale sectionnée à plusieurs endroits. Les neurochirurgiens ont pratiqué une laminectomie en urgence. Ils ont enlevé l'os brisé, ont soudé sa colonne vertébrale. Il ne sait pas s'il remarchera et doit s'estimer heureux d'être vivant. En attendant, la police est là afin de l'interroger dès que possible.
Liz recherche une nounou pour Agnes aidée d'Aram. Mais pour lui, aucune n'est assez bien pour elle et elles ont toutes des choses à se reprocher comme des impayés, des séjours en désintoxication...Il semble que tout le monde ait un squelette dans son placard constate tristement Liz. Mais elle a besoin de quelqu'un, Mme Williams l'aide temporairement.
Aram explique à son amie que lorsqu'il a perdu Samar six mois auparavant, Ressler a voulu l'inscrire malgré lui sur un site de rencontre. Constat en se renseignant sur les trois premiers noms : fraude à la carte de crédit, faillite, ordonnance restrictive pour avoir crevé les pneus de son ancien petit ami. Conclusion, maintenant Ressler et lui mangent des saucisses et jouent aux échecs. C'est à ce moment que l'agent reçoit un coup de fil de Dembe. Il est à Paris et Raymond a disparu 6 jours auparavant. Il ne sait pas grand chose hormis qu'il s'est rendu seul à un rendez-vous avec une personne en qui il avait confiance. Il demande son aide.
Un inspecteur chef de la DGSI, René Oban, se rend au chevet du criminel afin de l'interroger. Il le traque depuis des années, lui et Katarina Rostova. Il sait qu'elle est à Paris et pense que ce n'est pas une coïncidence si lui aussi l'est. Il lui dit qu'il est au courant pour la directive Townsend et qu’il s’agit d’un ordre permanent de tuer Rostova. Mais la femme possède des informations qu'il veux obtenir ce qui ne peut pas arriver si elle est morte. Red se contente de lui donner un numéro de téléphone précisant que c'est celui de son avocat, Marvin Gerard.
A Paris, Joubert rejoint Katarina lui expliquant qu'un homme de Reddington l'a retrouvé et menacé mais qu'il n'a rien dit et ne dira rien. Son homme de main Berdy le tue. Celui-ci lui précise avoir des informations sur Keen mais sa patronne lui demande de ne rien faire pour l'instant. Elle quitte Paris pour Annapolis et il doit l'y rejoindre après s'être occupé du corps.
Au Bureau de Poste tous s'activent pour trouver une piste, sans succès. René Oban décide d'utiliser le numéro de téléphone donné par Reddington. Il tombe sur Cooper qui lui explique que Marvin Gerard n'est pas disponible. L'inspecteur chef se présente et exige de lui parler car Raymond Reddington est en détention à Paris. Cooper se présente officiellement, directeur assistant du FBI. Marvin Gerard est aux arrêts et son téléphone surveillé afin d'appréhender le criminel. Un rendez-vous est pris entre l'attaché français à l'ambassade et lui afin de planifier une extradition. Une fois raccroché, Ressler et Cooper expliquent que le numéro donné par Red est un moyen mis en place par eux afin de les avertir s'il est arrêté. Aram est choqué de la nouvelle : le criminel n'a pas été arrêté en 30 ans et là, c'est la deuxième fois en un an. Liz se décide à avouer : la fois précédente, c'est elle qui l'a donné à la police afin de découvrir sa véritable identité. Car oui, le vrai Reddington est mort en 91 et l'actuel est un imposteur. Mais cela ne change plus rien pour elle : il faut le sortir de ce mauvais pas !
Harold Cooper rencontre Patrick Briaux devant l'ambassade. Par sécurité, pour éviter les oreilles indiscrètes, ils discutent dans un parc. Cooper est inquiet : ses recherches sur Oban lui ont appris qu'il n'y a rien sur lui depuis qu'il a quitté la DGSI il y a trois ans. Briaux lui fait ironiquement remarqué qu'il en est de même pour lui depuis six ans. Il se pose des questions sur lui. Il recherche le criminel ou travaille pour lui ? Etrange que le numéro de téléphone l'ait conduit directement au FBI !
Cooper exige des preuves que Reddington est en détention autre que la photo de lui paralysé sur son lit qu'on lui montre. Briaux téléphone à Oban qui lui passe le criminel. Après vérification et confirmation que c'est bien lui, Cooper décide de demander immédiatement son extradition.
René Oban, n'ayant toujours pas obtenu les réponses demandées, quitte fâché Red. Il exige que personne ne l'approche. Il prend l'ascenseur, la porte se ferme mais une autre porte dérobée lui permet d'en sortir sur le côté. Tout un armada de personnel se trouve derrière cette cloison : de faux médecins, infirmiers, des techniciens derrière leurs écrans qui surveillent le criminel et son état de santé . Il ordonne qu'une autre dose lui soit injectée puis il retrouve son employeur, Katarina Rostova, le dossier de Cooper en main : sa connection avec le criminel reste un mystère et Reddington pense toujours être à Paris. La femme le presse de faire parler Red.
Oban retourne donc le voir : s'il ne répond pas à ses questions concernant Rostova, son extradition sera refusée. Red lui explique que jamais il ne la trouvera car elle n'est qu'une illusion collective. L'inspecteur chef n'y croit pas affirmant qu'il est persuadé que c'est elle qui l'a mis dans cet état. Pourquoi la protège-t-il ? Ce à quoi le criminel répond : « certaines personnes dans ce monde sont des âmes sœurs. Katarina Rostova et moi en avons partagé une. La trahir serait comme me trahir ». Katarina qui écoute la conversation d'une pièce voisine semble troublée par ces paroles.
Dembe arrive au Bureau de Poste accueilli par Ressler lui disant que son patron et ami est localisé mais en piteux état. Il le briefe. Pendant ce temps, Liz résume à Aram sa situation familiale : Raymond Reddington est son père, elle l'a tué quand elle avait quatre ans, sa mère l'a confiée à un ami pour fuir le KGB, le FBI et la Cabale tandis que son ami d'enfance Ilyas Koslov prenait l'identité de Reddington afin d'accèder aux millions déposés sur un compte pour le piéger, et dont il n'avait pas connaissance, afin de financer la disparition de sa mère. Elle comme lui, après avoir entendu cela, ont besoin d'une thérapie, c'est certain.
Cooper les rejoint : Panabaker a intercédé pour l'extradition mais les français nient détenir Red. Il décide de retourner voir personnellement Briaux qui lui a été coopératif. Sur place, il constate avec stupéfaction que ce n'est pas le même homme qui l'a reçu précédemment.
Red est heureux : il va pouvoir se déplacer sur une chaise roulante à présent. Il profite de l'occasion pour voler le téléphone de l'infirmier qui l'aide. Enfin seul, il fait le tour de sa chambre, observe par la fenêtre et se met dans l'angle mort de la caméra qui surveille ses gestes afin de regarder le téléphone : il est bloqué par un code mais des détails le font réfléchir. Sur la photo en fond d'écran, une femme et un enfant portent des T-shirt d'une équipe de sport américaine. L'heure également est en format américain.
De retour au Bureau de Poste la Task-Force et Dembe sont dubitatifs. Qui est cette personne de confiance que Red devait rencontrer et que lui veulent ceux qui l'ont enlevé ? Le faux Briaux est leur seule piste.
Une infirmière, Mila, se présente pour soigner Red. Auparavant, il a pris soin d'éblouir la caméra avec un reflet sur le radio-réveil puis de lui faire augmenter le son de la musique. Il se saisit d'elle et la menace avec la seringue qu'elle tenait encore quelques secondes plus tôt. Il exige des réponses. Sous la menace, elle répond à ses questions : une femme l'emploi, peut-être russe, son tabassage est inventé et il n'y a pas eu d'opération, seule une injection régulière au bas du dos l'empêche de marcher. Elle lui confirme également qu'il n'est pas à Paris.
Devant les moniteurs, les techniciens s'affolent de ne plus avoir d'images et de ne rien entendre de ce qui se passe dans la pièce.
Mila tente de fuir et de se saisir d'une arme cachée dans une armoire à pharmacie mais le criminel, tant bien que mal, l'en empêche et récupère le pistolet. Il menace la femme si elle dit quoi que ce soit. Quand les pseudos infirmiers arrivent sur ordre de Katarina pour vérifier que tout va bien, tout semble normal. Reddington demande à parler à Oban.
Aram s'inquiète auprès de Cooper de savoir si la Task Force sera fermée aux vues des révélations de Liz.
La véritable identité du faux Briaux est découverte : Michael Hansen. Dembe, décidant qu'il n'a pas le temps d'attendre un mandat, se rend sur le champ à son adresse accompagné de Liz qui ne compte pas laisser tomber Red, un homme qu'elle a appris à aimer dit-elle à Cooper pour se justifier.
Hansen, sa main ensanglantée, doit à présent répondre aux questions de Liz et Dembe. Son employeur est un certain Louis T.Steinhil, une anagramme pour l'Illusioniste, un homme capable d'inventer des scénarios parfaits pour pièger ses victimes. Il paie bien. En remontant ses paiements peut-être le trouveront-ils ?
Oban rejoint Red qui demande à lui parler seul. Avec l'aide de Mila, qui bloque la porte et coupe la caméra, il s'empare de l'homme et lui fait la même injection que celle qui lui a été faite pour le kidnapper. N'ayant pas eu son traitement pour le paralyser, le criminel parvient à se lever et à fuir mais il ne va pas bien loin. Il est vite rattraper par Katarina qui enfin se montre avec ses sbires.
Liz fait son rapport à Cooper : Aram s'occupe de tracer l'argent reçu par Hansen et elle, elle recherche toujours une garde d'enfant pour Agnes. Personne ne semble être qui il paraît. Le directeur assistant aimerait savoir pourquoi elle ne lui a rien dit mais ils sont interrompus par Aram. Il a une piste. L'argent de Hansen provient d'un compte à Paris. Ce même compte au nom d'une société écran sert aussi à payer un entrepôt à Annapolis où a été envoyé du matériel médical. Ressler et Liz se rendent immédiatement à l'adresse indiquée par leur collègue ...mais ils arrivent trop tard, Red a disparu tout comme Mila et surtout l'Illusioniste qui n'est autre que René Oban. Toutes les personnes présentes sont arrêtées puis interrogées par les agents. Tout ce qu'ils apprennent c'est que leur employeur est une femme russe dont ils ne connaissent pas le nom, extrêmement dangereuse et qui voulait extirper du criminel des informations sur une personne, Katarina Rostova. Ils confirment que Red n'est pas paralysé mais que c'était une tactique pour le faire céder.
Reddington, ficelé sur un brancard, fortement sédaté, est emmené par Katarina. Son bras droit Berdy lui confirme que les informations sur Elisabeth Keen sont exactes.
Liz s'est isolée pour réfléchir lorsque Cooper la rejoint. Quelque soit la raison de l'enlèvement de Red, c'est à cause de sa mère. Elle demande à son supérieur s'il compte informer le département de la justice de l'imposture de Red. Pour elle, il ne devrait pas parce que ce n'est pas son père. Elle s'explique : rien n'obligeait cet homme à lui consacrer la moitié de sa vie comme il l'a fait.
Berdy et Steinhil observent de loin Katarina qui retrouve Red qu'elle a fait accrocher à une grille. La femme affirme que cela ne lui fait pas plaisir d'en arriver là mais qu'il finira par lui dire ce qu'elle veut savoir. Mila est elle aussi présente. Tout en sachant que le criminel s'est échappé à cause d'elle, Katarina a décidé de la garder quand même. L'infirmière, apeurée, plante un embout dans la carotide de Reddington relié à une poche qui commence à se remplir de son sang.
Résumé proposé par mnoandco