Un rassemblement a lieu en plein air à Washington DC pour la campagne de réélection de la sénatrice Cynthia Panabaker. Deux agents des services secrets surveillent la foule et l'un d'eux aperçoit un jeune homme qu'il estime suspect. L'agent Ames le contrôle, mais ne trouve rien dans ses poches. La sénatrice s'apprête à partir lorsqu'elle croise avec joie Harold Cooper. Ils sont interrompus lorsque des coups de feu sont tirés. Cynthia est mise à l'abri par ses gardes, mais lorsqu'ils veulent saisir leur arme, elles ne sont plus dans leur étui à la ceinture. Pire, lorsque l'agent Strickland veut signaler que son coéquipier est blessé, sa radio a disparu. La sénatrice ne comprend pas comment cela est possible.
Red fait visiter un vieux bâtiment à Harold, «The Public Bath City of New York ». Il explique l'histoire du lieu tandis que Cooper lui rétorque qu'il ne peut pas continuer à faire le va-et-vient entre Washington et New-York pour le rencontrer. Mais il remarque surtout que l'endroit est aménagé avec un lit, des chaises, une table. Il comprend que le criminel habite ce lieu malgré son insalubrité. Red lui apprend qu'il est là pour tout autre chose que la vendetta de Wujing et que cela concerne la tentative d'assassinat sur la sénatrice. Il met en avant surtout les radios volées, les armes qui disparaissent au nez et à la barbe d'agents des services secrets et lui apprend qui est responsable : des pickpockets. Bien sûr, il ne parle pas de voleurs ordinaires, mais de prédateurs haut de gamme qui étudient leur proie pour déterminer quelle action provoquera la réaction souhaitée, mettent en place une diversion et frappent avant même que vous vous en rendiez compte. Ils se font appeler The Four Guns. Et contrairement à ce que leur nom laisse à penser, ils ne sont pas armés, "Gun" provient du mot "goniff" , le mot yiddish pour "voleur". Il ne fait aucun doute que leurs compétences ont été utilisées par quelqu'un d'autre avec un mobile. Pour attraper l'instigateur de cette tentative d'assassinat, il faut déjà atteindre ce groupe de voleurs.
Au Bureau de Poste, Cooper présente le cas. Reddington a connecté le gang de pickpockets à plusieurs vols de grandes envergures. Il ajoute que pour le criminel, les trouver les mènera au tireur. En attendant, il envoie Malik et Zuma sur les lieux de la fusillade et demande à Ressler de rencontrer le service de sécurité du sénateur. Lui se charge de voir si la sénatrice tient le coup.
Cooper retrouve Cynthia dans son bureau et la femme semble faire face mais il sait bien qu'elle est terrifiée. Le chef de la Task-Force lui propose son aide, lui rappelant ce qu'elle a fait pour lui, lui permettant de ne pas aller en prison. Elle se moque, si elle l'a fait, c'est parce que Reddington l'a fait chanter! Elle a certes oublié, mais certainement pas pardonné. Elle ne veut plus jamais être sous la coupe du criminel ou n'importe qui d'autre dans son équipe. Heureusement Cooper lui fait entendre raison.
Ressler reçoit l'agent Strickland, assigné à la protection de la sénatrice, et lui dit comprendre ce qu'il ressent. Mais l'homme ne peut rien lui apprendre de plus sur la fusillade : il a fait son job, protéger Panabaker et n'aurait pour rien au monde abandonner son poste pour courir après son agresseur. Il lui apprend que son collègue, Ives, a été blessé avec sa propre arme de service.
Pendant ce temps, deux des membres de The Four Guns rencontrent l'homme mystérieux qu'ils ont aidé lors de la fusillade. A présent, ils lui ont trouvé un mot de passe qu'il utilise juste après leur départ : la voix du sénateur Panabaker se fait alors entendre alors qu'elle demande à rester seule avec son assistant pour lui apprendre une nouvelle « qui ne doit pas quitter cette pièce ».
Red est chez un vendeur de livres rares. La femme est très intéressée par l'ouvrage qu'il lui présente « Sphères célestes », le premier texte suggérant que la Terre n'est pas le centre de l'univers. Il n'en existe que 400 exemplaires donc pour une première édition comme celle-ci, elle lui propose 1.2 millions. Mais le criminel ne veut pas le vendre, mais l'échanger contre une œuvre de leur collection privée. La libraire, mal à l'aise sachant de quoi il parle, lui fait remarquer qu'elle sait que ce livre a été volé à l'Académie polonaise des sciences. Il rétorque sans ciller que 2 minutes auparavant elle voulait le lui acheter, lui faisant remarquer son manque de sens moral à elle aussi.
Red et la libraire sont à présent devant cette fameuse collection privée : dans une vitrine se trouvent plusieurs livres anciens avec des couvertures en relief. Ils sont tous enduits d'arsenic. La femme explique qu'à l'époque victorienne ce poison avait un grand succès, et que quand les gens devenaient fous à son contact prolongé, les médecins pensaient que c'était de l'hystérie, la « fièvre des sorcières ». Le criminel demande les effets du poison à présent. La femme explique qu'il est toujours actif et lui demande s'il désire vraiment posséder un objet aussi mortel. Avec humour, Red explique que ce n'est pas pour lui, mais un ami.
Dans une prison, Robert Vesco reçoit une livraison spéciale d'un codétenu, un mystérieux paquet envoyé par Raymond Reddington. Il refuse de le prendre, expliquant qu'il a appris au criminel tout ce qu'il sait, mais que ça n'en est que la moitié : il est certain qu'il a une idée en tête. L'autre prisonnier lui fait remarquer qu'on ne peut rien refuser à un tel homme et le supplie de le prendre sachant que sa vie est en jeu s'il échoue dans sa mission. Vesco le comprend bien et prend enfin le paquet et l'ouvre. A l'intérieur un livre de Dickens et un mot énigmatique du criminel pour son mentor : « Cher Robert, comme l'a dit Dickens, il y a des livres dont les dos et les couvertures sont de loin les meilleures parties». Il décide de garder ce cadeau, au grand soulagement de l'autre prisonnier, et se dirige vers son lit pour le lire confortablement.
Au Bureau de Poste, l'équipe fait le point. Les autorités ont récupéré les armes à feu et les radios volées aux services secrets dans le parc. Malheureusement aucun indice à part une demi-empreinte de pouce sur une radio qui ne correspond ni à un agent ni à sa famille, donc c'est presque certainement à l'un des suspects. Mais ils n'ont aucune identification n'ayant pas assez de points de comparaison. Cependant, même avec une empreinte partielle, Reddington propose son propre expert. Il fait appel à Herbie Hambright. Celui-ci arrive dans la planque du criminel accompagné de sa petite fille Sue dans une poussette. Il se dit soulagé d'être là car, enfin, il peut avoir une conversation avec un adulte sur un autre sujet que Sue, car même avec Holly (la maman?), ils finissent toujours à parler d'elle. Reddington lui parle de l'empreinte et immédiatement l'homme se met au travail, expliquant que si la marque n'est pas trop dégradée, il aura quelques cellules de peau, peut-être de sueur, et qu'il pourra en extraire de l'ADN. Facile pour lui. Il continue de blablater, ajoutant qu'il aime son travail, l'odeur du sulfate de sodium. Red s'étonne qu'il ne revienne pas dans le circuit professionnel. Herbie, dépité, explique avoir essayé, postulé dans un nouveau labo de criminologie, mais qu'il n'a pas eu de chance, comme d'habitude. Il explique que finalement ce n'est pas grave, au moins chez lui personne ne lui hurle dessus pour avoir ruiné le dossier de l'accusation et si Sue crie, il arrange ça vite avec un visage amusant. Pendant que papa travaille, Red s'occupe de la petite.
Le travail d'Herbie paie grâce à l'ADN que la Task-Force croise avec le CODIS : l'empreinte appartient à Quentin Dodd, alias le Crochet, alias le Mécanicien, alias la Griffe, alias ...et la liste continue. Mais ce gars est un fantôme. Rien depuis 2011. Siya fait remarquer son obsession pour les montres de luxes, il en portait chaque fois que les flics l'ont arrêté, et se demande si ce n'est pas le moyen de le retrouver. Ils décident de lui tendre un piège dans une vente aux enchères de montres. Le stratagème paie et Quentin Dodd est arrêté alors qu'il tente de voler la fausse montre de Ressler.
L'homme est interrogé au Bureau de Poste. Intelligent, il trouve une parade à chaque argument contre lui : il a effectivement vu la radio à la poubelle, l'a touché et a décidé de la laisser là. Ils n'ont aucune preuve et surtout pas ses empreintes sur l'arme qui a blessé le garde de la sénatrice. Ressler lui fait remarquer qu'il peut tomber pour le vol d'une montre de luxe et il se moque : il n'avait rien sur lui, doit prouver qu'il était là dans l'intention de voler et son flagrant délit ne tient pas puisqu'il a avoué lui-même que sa montre était fausse. Tout ce qu'il risque avec ses antécédents c'est un an à l'établissement correctionnel de Jessup.
Dans son bureau, Cooper apprend à Panabaker l'implication d'un pickpocket et elle trouve l'idée ridicule. Elle pensait qu'il la rassurerait avant son débat. Mais le chef de la Task-Force lui conseille de suspendre toutes ses apparitions publiques en attendant qu'ils en apprennent plus. Elle refuse catégoriquement, elle baisse dans les sondages et ce serait favoriser son opposant Jerry Hayes qui convoite son siège. Harold lui rappelle que c'est une question de vie ou de mort mais la femme souligne sa mort politiquement parlant si elle perd sa réélection. L'agent spécial Will Strickland, présent, rassure Cooper : toutes les précautions ont été prises pour sécuriser le lieu du meeting, tout a été contrôlé, l'équipe renforcée. Celui-ci insiste cependant pour que Ressler les accompagne.
Au téléphone, Cooper apprend à Red que Quentin Dodd a été libéré sans avoir donné l'identité du commanditaire expliquant qu'apparemment, il connaît le code pénal mieux que quiconque. Red le réconforte, il existe toujours une solution. Et en effet, le criminel en a trouvé une puisqu'il détient déjà l'homme en question, menotté à une table. Il lui demande de lui dire ce qu'il voit de lui, dans ses poches et dans son esprit. Quentin estime, en regardant la garde robe du criminel, qu'il a la richesse et le goût mais n'aime pas attirer l'attention. Bien sûr, il remarque immédiatement sa belle rolex, qu'il n'a pas de clé de voiture dans sa poche et que donc il a un chauffeur et découvre avec stupeur que Red prend le métro parce que, selon lui, personne ne regarde vraiment personne dans le métro. Il ne peut qu'être d'accord et poursuit ajoutant qu'il n'a pas de portefeuille, ni de porte billet, juste du cash dans sa poche avant, une arme derrière, un chargeur supplémentaire dans sa veste à droite, un téléphone à clapet à gauche. Quant à son esprit, il y va doucement, estimant que certainement des hommes plus courageux ont sondé les profondeurs de son âme et se sont noyés. Pour lui, les trucs qu'il porte, la façon dont son sourire n'atteint jamais ces yeux, ce n'est que de l'humour et de la noirceur. Une vie vécue trop longtemps avec peu de choses à perdre. Sauf la vie. Reddington répond froidement qu'il oublie quelque chose. Il oublie tous les gens qu'il garde dans sa poche arrière dont une sénatrice contre qui il a comploté. Quentin tombe des nues, il ne s'attendait pas à cela. Mais malgré la menace du criminel de le tuer, il refuse de parler.
Red fait appel à Mr Brimley qui arrive avec un chariot rempli de divers objets. Il dit hésiter. Va-t-il utiliser la ceinture à couper le sang, rudimentaire trouve-t-il, mais efficace ajoute le criminel. Parlant à Quentin, Reddington lui dit avoir su qu'il serait réticent et avoir pensé qu'un criminel à l'ancienne méritait une punition à l'ancienne : « tu prends ce qui est à moi, je te prends la main ». Brimley poursuit énumérant chaque outils de sa collection composée de « grignoteuses d'os, de maillet de formage, de la scie Gigli inventée il y a 130 ans ». Il avoue cependant n'avoir toujours pas trouvé de moyen plus propre de couper un membre avec. Quentin flanche enfin et parle. Lui et son équipe ont été pris sur le fait par un gars de la sécurité, avec des images d'eux à l'œuvre. Il les a obligés à suivre son plan. Il avoue avoir rencontré des gens étranges, mais estime que celui-ci lui fait peur. Il donne une adresse.
Des agents du FBI font irruption dans l'appartement de l'homme en question : aux murs des photos et un drapeau américain à l'envers (signal militaire de détresse). L'agent Malik découvre une photo du suspect avec l'ex président Diaz mais aussi une armoire avec tout le nécessaire pour se déguiser.
Au Bureau de Poste, l'équipe découvre à qui ils ont affaire en réalité : Lucas Roth, un ancien des services secrets, 23 ans de carrière, détaché à la Maison Blanche sous deux présidents, décoré même. Pourtant il a pris sa retraite à 49 ans et non 50. Peut-être est-ce à cause de Panabaker et qu'ils se sont croisés alors qu'elle était encore avocate à la Maison Blanche. Ils décident de creuser de ce côté-là.
Toute l'équipe de The Four Guns est à présent dans la planque de Red, tout content d'avoir transformé une première rencontre compliquée en une opportunité lucrative. Quentin lui demande s'il avait le choix tandis que les autres membres travaillent sur un projet personnel du criminel. Quentin estime qu'ils ont besoin de quelques jours, une semaine maximum pour tout planifier, Red leurs accorde 3 heures.
Pendant ce temps, en cellule, Robert Vesco lit le livre donné par Red lorsqu'il commence à mal respirer. Il appelle à l'aide.
Le débat entre la sénatrice Cynthia Panabaker et son adversaire, Jerry Hayes, est en cours dans un théâtre. Ressler, dans les coulisses, apprend le nom du suspect, Lucas Roth, un ancien des services secrets. Sur son téléphone il reçoit quelques photos et doit les montrer à la sénatrice pour voir si elle le reconnaît. Mais Lucas Roth est déjà sur place, méconnaissable. Il réussit à introduire en contrebande des pièces d'un « ghost gun », pistolet en kit indétectable qu'il assemble à la hâte. Pour les balles, à la sécurité à l'entrée, il a affirmé, documents à l'appui, avoir des éclats d'obus dans l'épaule afin de justifier la réaction du détecteur de métaux .Une fois le « pistolet fantôme » entièrement assemblé, Roth déclenche l'alarme incendie.
Un protocole est mis en place et immédiatement Cynthia Panabaker est emmenée vers un point d'extraction désigné par l'agent Strickland. Pendant ce temps, Ressler appelle le Bureau de Poste leur apprenant ce qui se passe et que Roth est sans doute là. Tout le monde est évacué vers une zone d'attente tandis que les lieux sont verrouillés. Au téléphone Dembe ne peut que souligner que si c'est le protocole, Roth en tant qu'ancien des services secrets le connaît. C'est sans doute un piège. Et en effet, Lucas Roth intercepte Panabaker et Strickland alors qu'ils empruntent un couloir, les menaçant de son arme.
Cooper et Zuma rejoignent Ressler qui leur apprend que la sénatrice n'a jamais atteint sa voiture. Elle ne peut qu'être encore à l'intérieur vu que les lieux sont verrouillés. Des plans sont amenés et il est décidé qu'ils fouillent pièce par pièce.
Lucas Roth, Strickland et Panabaker entrent dans une grande pièce de rangement. L'agent est étonné lorsque l'inconnu l'appelle par son nom. Ce dernier se découvre en enlevant son déguisement et enfin il le reconnaît comme un ancien collègue.
Au Bureau de Poste, l'agent Malik découvre un indice de taille : dans les carnets saisis chez Roth il n'est pas question de Cynthia Panabaker mais bel et bien de son garde du corps Will Strickland, et une chose est certaine, il ne l'aime pas du tout. Cooper se rend compte que depuis le début Panabaker n'était pas la cible, mais bel et bien Strickland.
Au même moment, Cynthia Panabaker, se sentant menacée, sort une arme et la pointe sur Lucas Roth. Il lui demande de lui laisser sortir son téléphone. Lucas fait entendre à la sénatrice sa conversation très privée qu'elle a eu avec un certain Jonathan : elle lui apprend que le FBI va inculper Jerry Hayes, son opposant, pour corruption. Le bureau a obtenu un mandat pour fouiller ses bureaux le lendemain après-midi. Il lui apprend que ladite conversation a été enregistrée par Strickland lui-même. Bien sûr l'accusé nie. Malgré cela, Panabaker refuse de baisser son arme et Roth aussi : son ancien collègue doit faire face à la justice.
Alors qu'ils recherchent la sénatrice Cooper et Ressler entendent un coup de feu. Ils se précipitent et découvrent Roth au sol une balle dans le bras. Cynthia lui a tiré dessus. La femme se moque devant l'air surpris du chef de la Task-Force lui rappelant qu'elle n'est pas une demaoiselle en détresse et qu'elle n'allait certainement pas attendre sur eux. Ressler passe les menottes à Roth, mais Panabaker demande à ce que Strickland soit lui aussi arrêté.
Dans l'hôpital où est soigné Vesco, l'équipe de The Four Guns passe à l'action. Pops tient un bouquet de fleurs, s'approche d'une infirmière et demande la maternité lui volant au passage le sédatif qu'elle prépare. Quelques instants après, il vole le trousseau de clé du gardien de Vesco qui ne se méfie pas de ce vieil homme. Pops croise Quentin Dodd, habillé en prêtre, a qui il remet le tout. Celui-ci se rend à l'aile des prisonniers, drogue discrètement le café du garde avec le sédatif avant d'être autorisé à entrer. Lorsque Vesco découvre son visiteur, il se croit au seuil de la mort. Mais il n'en n'est rien, Quentin le libère, il est menotté au lit, avec les clés volées au garde plus tôt. Quentin pousse Robert dans un fauteuil roulant hors de l'aile sécurisée, le garde ayant bu le café dort. Mais un autre se rend compte qu'une évasion a lieu et les poursuit. Intervient Star, déguisée en infirmière, qui nonchalamment met un chariot sur son passage. Le garde n'est que retardé et poursuit les deux hommes. Mais lorsqu'il les intercepte, c'est pour trouver un vieil homme, Pops, dans le fauteuil et AJ habilé en infirmier en train de le pousser. Quentin et Vesco ont disparu.
Quentin pousse Robert jusqu'au parking où un corbillard les attend. Vesco n'aime pas l'idée d'y entrer et encore moins lorsqu'il découvre qui est au volant : Red. Il refuse de monter mettant en avant le fait qu'il a tenté de le tuer! Le criminel temporise, cela faisait partie du plan. Il ne risquait pas de mourir...enfin, si peu … peut-être 25%...il met surtout en avant le fait qu'il est libre. Finalement Vesco se décide à monter à la grande joie de Red.
Dans une salle d'interrogatoire au Bureau de Poste, Dembe questionne Lucas Roth. Ce dernier parle du dévouement que doit avoir un agent au service d'un président, peu importe qu'il l'aime ou non. Lui-même a pris une belle pour un d'homme qu'il n'appréciait pas. Pour lui le plus important , avant même sa vie personnelle, est que chacun a prêté serment afin de protéger la démocratie à tout prix : l'agent Strickland a terni leur profession, a violé cette confiance sacrée. Accusé par Dembe d'avoir blessé Ives, il se défend : il est un tireur d'élite entraîné, il voulait juste le blesser afin que Strickland se retrouve de service aujourd'hui. L'agent s'étonne, pourquoi ne pas l'avoir signalé à ses supérieurs. Roth lui explique que ça ne marche pas comme cela, il a essayé : tous fonctionnent comme une unité, si l'un dévie, on vous demande de détourner les yeux. L'affaire a été enterrée et lui aussi. C'est pourquoi il a voulu une attaque en public afin de dévoiler la vérité, pour lui c'est le seul moyen de restaurer la foi dans le Service.
Dans une autre salle d'interrogatoire, Ressler parle à l'agent Will Strickland qui nie toujours avoir volontairement enregistré la conversation privée de Panabaker. Mais l'agent n'est pas dupe, il a divulgué ces enregistrements à son adversaire afin de faire basculer le vote contre elle. Strickland se moque, annonçant qu'il estime qu'elle est inapte à exercer ses fonctions.
Cynthia sèche ses larmes dans le bureau de Cooper lorsqu'il la rejoint. Elle est embarrassée, mais l'homme comprend après ce qu'elle a traversé et lui tend un mouchoir. Mais la femme est coriace, expliquant qu'elle ne pouvait pas laisser la peur la ralentir, personne ne voterai pour elle si c'était le cas. Elle explique que son adversaire Jerry Hayes n'arrêtait pas d'obtenir ces contrats sans appel d'offres et donc qu'ils soupçonnaient qu'il soudoyait des responsables du DoD (Department of Defense) , mais avant qu'ils ne puissent exécuter le mandat de perquisition Strickland a divulgué l'enregistrement et rien n'a été découvert, il avait eu le temps de brouiller les pistes. Ensuite son opposant a retourné cette histoire contre elle donnant l'impression qu'elle était derrière une sorte de chasse aux sorcières. Mais les rôles s'inversent à nouveau, à présent le nom de Hayes est lié à une tentative d'assassinat et toutes les personnes impliquées vont être exposées. Cooper remonte le moral à la sénatrice en lui apprenant le surnom donné par le journal du soir : « Cynthia Six Shooter». Ils rient et trinquent à cela et, qui sait, à sa réélection à présent assurée.
Dans le jet, Red et Robert Vesco discutent. Lorsque Red offre un toast au caviar à son mentor, celui-ci, toujours très méfiant, refuse car il a quand même failli le tuer ! Il demande s'il est son invité ou son prisonnier, ce à quoi Red répond que ses prisonniers n'ont pas droit au caviar mais à des œufs de poisson. Mais Vesco n'est pas dupe, il est certain que l'homme en face de lui à une idée en tête. Red affirme que non, montrant qu'il ne cache rien dans ses manches et lui apprenant qu'il n'a même plus de montre. Et en effet, Quentin la lui a volé. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le criminel avait deviné que la tentation serait trop forte pour lui et qu'elle est pourvue d'un dispositif de repérage afin de découvrir l'emplacement de la cachette du groupe au cas où il aurait besoin de leurs services à l'avenir. Vesco jubile, il le sait qu'il avait une autre idée en tête, c'est lui-même qui lui a appris tout ce qu'il sait! Red ne peut qu'en convenir et se lève afin de lui apporter un paquet que, bien sûr, Vesco refuse de toucher. Il finit toutefois par l'ouvrir. Il s'agit de « l'île au trésor ». Robert cherche le message caché dans ce présent : précédemment le criminel lui a offert « Oliver Twist » parce que c'est l'histoire d'un vieil homme qui apprend à un jeune comment être un criminel, en plus des pickpockets, et maintenant un livre avec le mot trésor. Red plaisante, certain que l'arsenic a abîmé le cerveau de son mentor, lui conseillant de se faire examiner la tête. Bien sûr l'homme, avec effroi, refuse que Red s'approche de sa tête, ce qui le fait rire.
Résumé proposé par mnoandco