Trois semaines auparavant
Chez elle, la juge Alice Dockery cherche fébrilement dans un dossier et n'en revient pas de ce qu'elle y découvre. Paniquée, elle téléphone au détective Patrick Fleming et lui demande de venir la rejoindre de suite, elle a peur, mais elle lui expliquera de quoi il s'agit sur place. Lorsqu'il arrive, elle est morte, un bouquet de lys renversé à côté d'elle et un mot tapé sur son ordinateur : BRUNO.
Red arrive chez Herbie lui apprenant que s'il est arrivé plus tôt, c'est parce qu'il a pris le Northeast Regional. L'homme trouve ça ridicule, il fait plein d'arrêts inutiles. Le criminel n'est pas d'accord, pour lui le temps est un luxe qu'il faut savourer et non thésaurisée. Le jeune papa lui apprend que sa compagne Holly s'est assurée de lui préparer un lit et des serviettes car elle s'est absentée pour un concert avec son groupe post-punk klezmer, les Vitameatavegemins, qui aura lieu à Charlotte le soir même. Mais ce que Red désire surtout savoir c'est pourquoi il l'a fait venir. Il s'avère qu'Herbie a besoin de ses conseils sur l'affaire Dockery : la juge a été tuée peu de temps après avoir présidé le procès du chef de la mafia Paul Bruno, qui a été condamné, et son fils Paul Jr.a été accusé de son meurtre. Son avocat veut le consulter sur la criminalistique de l'affaire. L'homme s'inquiète, pour la police l'affaire est réglée, mais s'il accepte ce travail et va à contre-courant une fois de plus, défiant tout le NYPD en défendant les Bruno, il n'est pas sûr d'avoir en lui le courage une fois de plus d'être seul contre tous.
Red appelle en renfort Cooper et son équipe. Alors que le chef de la Task-Force s'inquiète surtout de Wujing, le criminel lui dit s'en occuper et lui parle de l'affaire Dockery et des doutes d'Herbie sur la culpabilité de Bruno junior. Cooper présente le cas à Ressler et Siya, Zuma étant malade. Les deux agents interrogent Patrick Fleming, le détective qui a découvert le corps. Pour lui, l'affaire est simple : les lettres BRUNO étaient tapées sur le clavier, les empreintes sanglantes du juge encore sur les clés, ce sont des preuves irréfutables. Le fait est qu'il est prouvé que Paul Bruno Jr. l'avait suivie et intimidée pendant des mois tout au long du procès de son père et qu'il est une tête brûlée. Ressler et Siya demandent malgré tout à examiner ses dossiers.
Pendant ce temps, Robert Vesco rencontre Wujing dans une planque secrète se disant soulagé de ne pas le connaître, cela veut dire qu'il ne l'a jamais arnaqué. Wujing de son côté lui apprend qu'il est un grand fan de la légende qu'est Robert Vesco et qu'il a sans doute beaucoup à apprendre de lui. Il lui demande ensuite s'il est au courant de l'association de Raymond Reddington avec le FBI. Vesco dit le savoir, tout criminel digne de ce nom entretient des relations avec certaines autorités accommodantes : bien sûr qu'un criminel de son envergure graisse quelques pattes. Il sait pour Elizabeth Keen, et même pour Dembe Zuma devenu un agent. Mais Wujing lui fait LA révélation : le FBI a une équipe top secrète sanctionnée aux plus hauts niveaux du gouvernement dont le seul objectif est de faire tomber des criminels comme eux avec l'aide personnelle de Raymond Reddington. En fait, cette même équipe est à l'origine de sa dernière arrestation. Il a obtenu l'information de Marvin Gerard à présent décédé. Lui rassemble une équipe d'individus talentueux et motivés qui, comme lui, ont été trahis par Reddington, et ajoute qu'il serait sans aucun doute un atout précieux.
Siya se rend chez Herbie afin de lui apporter tous les dossiers concernant l'affaire. Elle est étonnée de trouver un homme tenant un bébé d'un an, pensant s'être trompée d'adresse. Mais il n'en est rien, et à l'intérieur elle tombe sur Reddington qui a dormi là et pris une douche. Tout ce qu'Herbie apprend de la femme, c'est ce que vaguement le criminel lui dit : elle a un lien avec le Bureau et c'est pourquoi elle a pu livrer des dossiers officiels aussi rapidement.
Au Bureau de Poste, les agents étudient d'autres pistes et interrogent les accusés des affaires que le juge a présidé au cours des deux dernières années. Tous ont des alibis pour la soirée du meurtres. Un homme semble sortir du lot toutefois, Anton Johnston, qui vante les mérites du juge et leur apprend lui avoir proposé de rejoindre le conseil d'administration d'une fondation qu'il a lancé pour la justice légale après son acquittement. Il regrette car, pour des raisons d'éthique professionnelle, elle a refusé. Pour lui, sa mort est une tragédie.
Pour les agents, c'est une impasse jusqu'au moment où Herbie contacte Siya avec une nouvelle information cruciale : la juge Dockery n'a pas pu taper « Bruno » sur son ordinateur portable parce que sa moelle épinière a été sectionnée. Après avoir été poignardée, elle n'aurait pas pu bouger un doigt, encore moins tout son corps, elle aurait été paralysée instantanément et aurait bien été incapable de taper BRUNO sur son ordinateur. Cooper prévenu, il décide qu'une visite à Bruno Sénior s'impose. Le détenu accueille Ressler froidement, défend son fils et est étonné quand l'agent ne le contredit pas, au contraire. Mais reste à le prouver. Bruno Sénior lui apprend que Dockery avait un amant et qu'ils se rencontraient 2 fois par semaine à l'hôtel Sussex.
Ressler et Siya se rendent sur les lieux du crime, mal accueillis par le détective Fleming qui a du mal à accepter que son travail soit remis en cause. De plus, pour lui, rien ne prouve que le juge avait une liaison, cette piste a été étudiée. Mais un agent du FBI découvre une lettre de menace adressée à Dockery : « Vous allez payer pour ce que vous avez laissé se produire dans votre salle d'audience, en laissant un meurtrier libre pendant que notre Emma, avec toute cette promesse, est pratiquement oubliée. Sa disparition ne restera pas sans réponse, et votre rôle non plus. Je ne me reposerai pas jusqu'à ce que vous obteniez ce que vous méritez. »Le mot est signé Frederick Moody et a été rédigé juste quelques semaines avant que la juge ne soit tuée. Siya se souvient alors du cas Emma Moody, c'est elle-même qui a parlé à l'accusé, Anton Johnston, qui a été disculpé. Les agents décident de rendre visite à M. Moody.
Vesco arrive dans la planque de Reddington à New-York. Celui-ci est au téléphone, exigeant la livraison d'un équipement pour finir la construction de son projet dans les délais, quel que soit le prix. A peine raccroché, son mentor en vient vite au fait : il a rencontré un certain Wujing qui affirme qu'il travaille non pas avec mais pour les fédéraux, qu'il leur livre des collègues et qu'il lui doit comme à beaucoup d'autres son emprisonnement. Il ajoute que lui n'y a pas cru mais que ce Wujing si, qu'il cherche des preuves de ce prétendu arrangement avec le gouvernement, et qu'ensuite il s'en prendra à lui avec tous les criminels qu'il a vendu au FBI au fil des ans. Red, au pied du mur, fait signe à Vesco de s'asseoir.
Siya et Ressler interrogent chez eux Frederick et Janice Moody, les parents d'Emma Moody. Anton Johnston a été acquitté du meurtre de leur fille grâce au juge Dockery. Le père d'Emma ne nie pas avoir envoyé la lettre, et son épouse explique que c'était un exutoire à sa colère et à son chagrin. Pour eux, aucun doute, l'homme est coupable : les cheveux et l'ADN de sa fille ont été retrouvés dans sa voiture, il a affirmé qu'il l'a emmené rencontrer un ami dans un bar, mais elle n'y est jamais arrivée, elle a disparu. Anton Johnston s'en est tiré avec un « doute raisonnable ». Tandis que Janice pleure leur enfant en expliquant la signification de son pendentif, identique à celui que portait sa fille, Ressler remarque dans un cadre photo une fleur de lys calla séchée. Il apprend qu'un bouquet a été trouvé sur la table de chevet de l'appartement d'Emma après sa disparition et qu'ils en ont gardé une fleur qu'ils ont fait encadré en souvenir. Siya se souvient que des fleurs similaires ont été trouvées également chez la juge. Ressler demande à emprunter le cadre. Au Bureau de Poste, Siya suggère de demander l'aide d'Herbie qui semble, selon elle, avoir un large éventail d'expertise médico-légale.
L'équipe téléphone à Herbie qui est en plein échauffement de ... babyfoot. En effet, il se prépare pour un tournoi. Cooper prend la parole et, omettant de dire sa réelle fonction, après l'avoir remercié pour sa précédente expertise, va droit au but : ils ont en leur possession une fleur de lys provenant du cas d'Emma Moody sur lequel la juge a travaillé et des lys ont également été trouvé sur les lieux de son assassinat. Il lui demande de les comparer afin de savoir si ce sont les mêmes fleurs et lui envoie une photo de celle récupérée chez les Moody. Herbie confirme rapidement que c'est le cas mais remarque surtout qu'elle a un éclat particulier, comme si on l'avait pulvérisée avec quelque chose ou comme si un processus chimique interférait avec leur développement, ce qui serait très inhabituel. Il demande à pouvoir comparer les deux spécimens lui-même.
Pendant ce temps, dans sa très luxueuse maison, Anton Johnston reçoit une charmante demoiselle très entreprenante, Paige. Anton lui explique que cette demeure appartenait à son père, qu'il en a hérité récemment et qu'il y est revenu après avoir passé des années en pensionnat. Mais autant il semble attaché à son père, autant il n'aime pas sa mère : il raconte que c'était une carriériste, son travail passait en premier, une vraie bourreau de travail. Il dit être certain que c'est ce qui a conduit à sa mort prématurée. Les deux trinquent autour d'un whisky hors de prix. Tandis que la femme admire le jardin, elle se sent soudain mal et s'évanouit dans les bras d'Anton qui la porte jusque dans sa chambre à l'étage et la dépose inerte sur le lit.
C'est à ce moment-là que trouvent le moyen d'arriver les agents Ressler et Malik. L'homme leur ouvre la porte et essaie de s'en débarrasser. Sans succès. Il les laisse entrer à contrecœur. Siya remarque immédiatement les deux verres contenant du whisky, mais Anton affirme qu'il est seul, qu'ils sont de la veille au soir et a juste oublié de les enlever. Par contre, il désire savoir pourquoi ils sont là. Siya lui parle de Frederic Moody et elle apprend qu'il a agressé l'homme après le verdict de non-culpabilité, qu'il a fallu trois huissiers pour l'arrêter, et qu'il a reçu des lettres de menace de sa part qu'il a ignorées. Anton se demande si les agents pensent qu'il a tué Ali. A l'utilisation de ce diminutif, Siya comprend qu'Anton était l'amant de la juge et il ne peut que confirmer qu'elle et lui étaient proches pendant une brève période. Il révèle que s'il n'a rien dit, c'était pour ne pas ternir sa réputation, une juge et un ancien accusé, cela peut être mal perçu. Pendant qu'ils discutent, Ressler se rend dans les jardins où se trouvent toute une rangée de magnifiques lys calla. Toujours à l'intérieur, Siya entend un bruit sourd à l'étage et décide d'aller voir.
A l'extérieur, Ressler observe toujours les lys calla quand il reçoit un appel d'Herbie : il a eu son numéro de Red car c'est urgent. Il explique avec détail comment le miroitement des fleurs est dû à une forte concentration d'azote qui modifie la réflectance et la couleur des feuilles. Enfin, pressé par Ressler, il en vient enfin aux faits, cela ne peut provenir que d'une seule source, des corps en décomposition : la végétation avec cette irisation unique est cultivée sur ou à proximité de restes humains.
A l'intérieur, Siya découvre Paige. Anton essaie de s'expliquer, mais l'agent sort immédiatement son arme d'une main et demande à la jeune femme comment elle se sent. L'homme en profite pour l'attaquer et une bagarre s'ensuit. Il s'échappe et s'enfuit mais est vite intercepté par Ressler.
Au Bureau de Poste, Siya et Ressler interrogent Anton Johnston. Pour l'instant, trois corps de femmes ont été déterrés dont Emma Moody, une responsable de la télévision qui a disparu il y a huit mois, et un autre corps qui semble être celui de sa mère. Il semble peu ému par cette dernière révélation : sa mère était fréquemment à l'étranger, son père pas du genre à jouer à la balle alors elle a décidé de l'envoyer en internat. Son père, seul, abandonné a sombré dans la dépression et a fini par se suicider et elle n'a même pas daigné revenir pour ses funérailles soit disant parce qu'elle avait des affaires en Angleterre. Il sous-entend qu'il s'agissait plutôt d'hommes. Pour Anton, laisser sa mère se décomposer dans le jardin a été la seule fois où « cette femme » a jamais nourri quoi que ce soit. Ressler constate surtout que cela n'a pas suffit à apaiser sa colère et sa douleur puisqu'il a continué à cibler des femmes qui lui rappelaient sa mère et à qui il envoyait ses morbides fleurs. Mais en ce qui concerne la juge, Anton se défend : elle n'était pas comme cela, elle était l'opposé de sa mère, elle l'aimait et elle était son salut. Mais il n'a pas eu d'autre choix que de la tuer car elle avait découvert son secret. Un soir, alors qu'il était dans la douche, elle a cherché dans sa table de chevet un stylo et y a découvert le pendentif d'Emma. Elle s'est enfuie, mais en sortant de la salle de bain, l'homme a vite compris pourquoi en voyant le tiroir ouvert et le pendentif bien en évidence à l'intérieur. La juge est alors retournée dans son bureau à la recherche du dossier sur le meurtre d'Emma, et y a effectivement découvert une photo sur laquelle elle portait ce même collier. C'est à ce moment que, paniquée, elle a téléphoné au détective. Mais Anton l'a suivi, l'a attaqué et lui a planté le couteau dans la nuque. Il est persuadé que même à ce moment-là, alors que la vie la quittait, elle l'aimait toujours. Il a ensuite mis en scène les lieux en tapant BRUNO sur son ordinateur avec son doigt inerte.
Ressler rejoint Cooper dans son bureau pour lui apprendre que l'affaire est close. Le chef de la Task-Force constate qu'ils ont bien bossé, et l'agent souligne que sans Herbie, ils n'auraient peut-être jamais retrouvé tous les corps enterrés dans le jardin de Johnston : bien que bizarre, il est vraiment très doué dans le domaine médico-légal. Mais Ressler s'inquiète de Wujing et du Freelance qu'il a fait libérer. Cooper lui apprend que Reddington a un plan, mais cela ne rassure guère l'agent car Wujing est vraiment une menace très sérieuse.
Vesco rencontre à nouveau Wujing. Il lui explique avoir confronté Reddington avec les informations qu'il lui a donné et qu'il n'a même pas tenté de nier. Il travaille effectivement avec les fédéraux depuis des années, une Task-Force qui porte son nom, rien que pour lui, et il le traite d'égoïste prétentieux. Reddington lui a appris la vérité, calmement, comme si ce n'était rien, le tout enrobé de bla bla et encore de bla bla. Il lui a demandé de comprendre mais le fait est qu'il ne peut pas, il lui a confié sa vie. Il ne se laissera plus berner par lui. Wujing annonce alors que la trahison est un péché qui ne devrait pas rester impuni et lui demande s'il est d'accord. Vesco se range à ses côtés avec un grand engouement, impatient de commencer leur collaboration.
Résumé proposé par mnoandco