Chuck et Red, soutenant Dembe gravement blessé, entrent dans un maison de retraite pour demander de l'aide. Le criminel presse l'une des employées, une infirmière, de faire une transfusion sanguine directe sinon il ne survivra pas. Il assure qu'il est compatible et balaie les craintes de la femme l'informant que c'est inhabituel, qu'elle ne sait rien de son état de santé et que cela pourrait avoir un impact sérieux sur lui.
Au téléphone, sur le site de la fusillade Ressler, informe Herbie et Siya de la situation. Cooper l'a rejoint et coordonne la recherche de Dembe et Reddington : leur collègue est en mauvais état, touché au cou par Hudson qui s'est emparé de l'arme de Nixon et a paniqué. Il leur apprend surtout que le criminel l'a abattu avant d'emmener son ancien acolyte on ne sait où avec Chuck. Herbie lui apprend qu'il n'y a pas d'hôpital a proximité tandis que Siya suggère un des « cubes médicaux mobiles » du criminel. L'idée est rejetée car même cette idée demande du matériel, des médecins et du temps que Dembe n'a pas. Sentant l'inquiétude de son collègue au bout du fil, Siya tente de le rassurer : ils vont le trouver. Tandis que le corps d'Hudson est emmené, Ressler est examiné : multiples fractures des côtes, mais il refuse d'être emmené pour être soigné.
C'est ce moment que l'agent Jordan Nixon choisit pour confronter l'agent. Il l'accuse d'avoir su pour l'embuscade, sous entend que quelqu'un a renseigné Reddington. Bien sûr, Ressler ne se laisse pas faire d'autant plus qu'il était inconscient au moment des faits et n'a rien vu. Cooper s'approche afin de soutenir son agent et son équipe : personne ne voulait ça, le criminel a agit seul. Il ne le croit pas, Hudson est mort et Ressler n'a reçu que 3 balles dans le gilet alors que Reddington est un tireur d'élite. Le chef de la Task-Force essaie de garder son sang froid et rappelle à tous leur objectif commun : trouver Reddington et Zuma. Mais Nixon reste implacable, leur annonçant qu'il ne va pas les lâcher. Donald se fâche, son partenaire a reçu une balle dans le coup, ce à quoi Nixon répond que Reddington n'a certainement jamais pensé que Hudson aurait le courage de prendre son arme pour l'arrêter. L'agent se moque, il s'est fait tuer et Zuma a été blessé parce qu'il a paniqué et qu'il n'a pas réfléchi à qui il menaçait : Raymond Reddington. Nixon n'en revient pas de ce qui est suggéré : Hudson aurait dû laissé partir Zuma ! Mais Ishwood intervient à ce moment là. Ce qu'il ne sait pas, c'est que Zuma n'a jamais eu l'intention de partir avec Reddington, il refusait de le suivre. Ce n'était pas une mise en scène, Zuma n'était pas armé, et quand Hudson s'est tourné vers lui, il était celui qui essayait de calmer les choses : il a fait tout ce qu'il pouvait pour désamorcer la situation.
Lorsque le téléphone de Cooper sonne, c'est avec une bonne nouvelle : Siya et Herbie ont contacté le DC Memorial et un de leurs chirurgiens a subi une évacuation médicale suite à un traumatisme sur le terrain il y a environ une heure, pour une blessure par balle. Il a été emmené vers une maison de retraite à un peu moins de cinq miles du lieu où ils se trouvent. Cooper et Ressler décident de se rendre sur place tandis que Nixon se demande s'il ne s'agit pas d'une tactique de leur part, toujours persuadé qu'ils travaillent pour Reddington, pour justement les éloigner de lui. Il les accompagne malgré tout, suivis de Ishwood. Sur place, un policier est présent. Il leur apprend que des gars avec des armes ont amené un sujet inconnu avec une blessure par balle. Celui-ci est actuellement en train de se faire opérer dans une salle au bout du couloir. Nixon sort son arme et entre en premier pensant y trouver le criminel, mais il n'en n'est rien. Un médecin recoud la blessure de Dembe et exige qu'ils sortent. L'opération terminée, le Dr Halloran est questionnée. Elle explique que l'agent est chanceux d'être en vie, ses voies respiratoires sont intactes car la balle a raté sa carotide et sa colonne vertébrale, mais elle a entaillé sa jugulaire. Il doit rester ici jusqu'à ce qu'il se stabilise. Nixon l'interroge sur l'homme qui l'a amené, mais elle lui apprend qu'il est parti peu de temps après son arrivée, et ne sait même pas de qui il s'agit quand on lui dit que c'était sans doute Raymond Reddington. Par contre ce qu'elle espère, c'est qu'e l'homme en question se repose parce qu'il ne va pas bien. Certes l'agent Zuma a été sauvé par cette transfusion, mais tout le monde n'est pas candidat pour être donneur dans le cadre d'un transfert direct : il était faible, avait le souffle court comme s'il ne s'oxygénait pas bien. Elle l'a exhorté à se rendre aux urgences lorsqu'il est parti mais il a répondu que cela pouvait attendre, qu'il devait voyager. Elle n'en sait pas plus.
Au Bureau de Poste, Herbie et Siya s'activent afin de découvrir où se rend Reddington en étudiant les aéroports et les pistes d'atterrissage dans un rayon de 50 miles. Arrivent Nixon et Ishwood qui résument, entre eux, la situation tout en sachant que Herbie et Siya les écoutent : aucune des agences fédérales n'a d'informations solides sur l'emplacement de Reddington, ce qui n'étonne guère Ishwood vu que la moitié du monde cherche l'homme depuis le milieu des années 90. Mais Nixon jubile, il a entendu de la bouche du médecin que le criminel allait mal, et reste certain qu'il va commettre une erreur. Il annonce que lorsqu'il le fera, il sera là et qu'il n'aura pas besoin de menottes, il le tuera comme il a tué Hudson. Herbie n'en revient pas de cet aplomb, un agent fédéral, un officier assermenté du FBI, assez effronté pour dire ouvertement qu'il a l'intention d'assassiner sa cible. Siya essaie de le défendre, il est bouleversé mais ajoute que dans tous les cas il ne le fera pas parce qu'ils trouveront Reddington avant lui. Mais Herbie annonce qu'il laisse tomber : trouver Dembe, d'accord, mais chasser Red ! Pour Nixon ! Non ! Siya souligne qu'ils le font pour aider Cooper et Ressler à éviter des poursuites contre eux. Mais Herbie poursuit : il a aimé faire partie de l'équipe, mais il n'a pas signé pour capturer le criminel, voir pire. Il l'aime, Holly et Sue l'adorent, s'il fait ça elles ne lui pardonneront jamais et lui ne se le pardonnera pas non plus. Il se dirige vers l'ascenseur et avant de partir demande à Siya si elle est certaine d'être du bon côté.
Dans le Bureau de Cooper, Ressler et Siya font le point. Ressler n'arrive pas à croire qu'Hudson est mort car, même si c'était un emmerdeur, il faisait parti des gentils. Le chef de l'équipe ne peut qu'être d'accord. L'agent Malik fait part de ses découvertes, environ deux douzaines d'avions privés ont quitté DC dans les premières heures après que Reddington a été vu pour la dernière fois. Elle a réduit la liste : Montréal, Mexico, Caracas, Marseille, Tokyo, Kingston, mais aucune trace du criminel sur les manifestes. Ressler désespère, Reddington était le meilleur au monde pour se déplacer sans éveiller les soupçons, peu de chance qu'ils trouvent une piste. Cooper suggère les bains public, son ancienne planque : peut-être qu'il est revenu chercher quelque chose, ou qu'il a laissé quelque chose derrière lui qui pourrait leur indiquer sa destination. Ressler se demande s'ils doivent informer Nixon mais Siya lui donne une bonne raison de ne pas le faire et leur raconte ce qu'elle et Herbie ont entendu. Suite à ces propos, Cooper confronte Nixon sur le fait qu'il veut tuer le criminel et non l'arrêter : il lui demande d'agir comme un professionnel tandis que l'agent l'accuse une fois de plus d'avoir facilité la trahison de Reddington. Le chef de la Task-Force ne se laisse pas démonter et rétorque que si quelqu'un bien au dessus de lui demande des comptes, il sait où le trouver mais que si lui exécute Reddington, il s'assurera qu'il soit tenu responsable. Nixon se moque, le criminel a tué un membre du Congrès, un homme honorable, un fonctionnaire et il s'inquiète pour lui ! Mais Cooper s'inquiètent pour eux : lorsque tout sera terminé, Reddington sera jugé pour ses crimes, mais eux aussi. Plein d'aplomp, Nixon le traîte de vieil homme lui annonçant que le temps où lui et son équipe protégeait le criminel est révolu, tout en s'approchant de lui, menaçant. Lorsqu'il continue d'avancer malgré ses demandes de reculer, Cooper le pousse. Ressler s'interpose, séparant les deux hommes mais s'inquiétant surtout pour son chef. Nixon s'éloigne traitant Cooper de grand-père et se disant ravi de cette conversation.
Dans une chambre, on ne sait où, Red dort profondément et n'entend pas Angela entrer doucement déposer un plat sur le buffet, ramasser sa chemise et sa veste froissées au pied du lit, avant de repartir tranquillement.
Cooper et Siya entrent dans l'appartement des bains publics. Le chef de la Task-Force avoue être déçu, une petite partie de lui espérait que Red soit là puisqu'il ne va pas bien. Siya constate que le criminel a rempli cet endroit à sa manière, que sans lui il a perdu son âme, en observant ses livres sur l'économétrie avancée, l'astrophysique, l'art micronésien et, ce qui la fait rire, l'alphabétisation numérique pour les débutants. Cooper ajoute qu'il a également rempli leurs vies pendants longtemps avec de nombreuses casquettes : ami, confident, némésis, c'est un grand-parent pour Agnès... et un fugitif international ajoute la femme. Cooper reçoit un appel de Ressler, mais c'est avec plaisir qu'il tombe sur Dembe qui lui apprend que son collègue lui a fait un résumé de la situation avec Nixon. Il ne peut que confirmer qu'il faut trouver son ancien employeur, mais n'est guère étonné d'apprendre que Cooper et Siya n'ont rien trouvé : il le connaît bien, il est parti avec rien d'autre que ce qui est dans ses poches. Soudain des hommes du raid font irruption suivi de Ishwood et Nixon qui ne peuvent que constater que leur cible n'est pas là. Nixon accuse Cooper de ne pas coopérer, d'avoir omis de leur révéler où il habitait le criminel et n'a aucun problème à avouer qu'il les a suivi. Cooper rétorque qu'ils cherchent des preuves, n'en n'ont pas trouvé, mais que si ça avait été le cas, ils lui en auraient fait part. L'homme ne le croit pas et décide de faire fouiller les lieux par son équipe tandis que Malik et Cooper décident de partir.
Red est enfin réveillé et souhaite le bonjour à Angela alors qu'il l'a rejoint dans la cuisine. Il apprend, étonné, que ce n'est plus le matin, il a dormi très longtemps. Il la remercie pour la soupe et admire le bouquet d'Azahar, des fleurs d'oranger. Bien sûr il y va de son anecdote, on dit que les pommes d'or de l'immortalité, celles qu'Hercule est allé chercher, n'étaient pas pommes, mais des oranges amères. Il sent leur parfum et se met à tousser violemment dans son mouchoir. Lorsqu'il le regarde, il constate qu'il est à présent taché de sang. Angela lui conseille de retourner se coucher, surtout lorsqu'elle voit qu'il a du mal à reprendre son équilibre. Mais Red préfèrerait une promenade, surtout pour voir s'il y arrive. La femme lui conseille, lorsqu'il se sentira mieux, de franchir la colline derrière la maison et découvrir où elle a grandi, d'autant plus que c'est très beau.
Red marche le long d'un chemin de terre à travers un champ puis finit par arriver dans un village où se tient un marché. Il fait quelques emplettes puis, plus loin, semble intéressé par des pastèques. Le vendeur ne comprenant pas trop ce qu'il veut fait appel à sa fille Caroline qui parle un peu anglais. Il lui explique vouloir un acheter, mais qu'il loge trop loin pour les rapporter avec lui. La jeune femme lui propose de le livrer.
Cooper et Siya sont en voiture en communication avec Dembe et Ressler. Dembe suggère de contacter Edward qui souvent a été son premier appel quand il avait besoin de trouver son ancien patron tandis que sa collègue imagine la tête de Nixon en découvrant les exentricités de Red, l'un des hommes les plus riches au monde qui dort sur un lit de camp, n'a pas de télévision, pas de Wi-Fi, juste quelques livres, une plaque chauffante, des vêtements et un énorme sac en toile de jute avec le… la femme s'arrête lorsqu'elle réalise que, justement, il manque le sac en toile avec le crâne d'Islero, le taureau Miura qui a encorné le célèbre matador Manolete. L'agent Zuma confirme que Raymond s'est toujours intéressé à lui alors que Siya se souvient des paroles du criminel : un homme qui « trouvait plus facile de risquer sa vie que de vivre sa vie sans risque ». Elle explique qu'il est allé au Mexique récupérer la tête du taureau, disant qu'une noble bête comme ça n'avait pas sa place sur le mur au-dessus du bar d'une cantine mexicaine miteuse. Pour elle, c'est certain, il est retourné aux bains publics pour prendre le sac et le ramener à Séville, en Espagne, non loin du ranch où Islero a été élevé. Pour elle, c'est même certain puisqu'elle se souvient que l'un des vols qu'ils ont examinés était de DC à Marseille, soit à deux heures d'avion de Séville. Dembe ajoute que Raymond connaît bien cette région, il y possède une villa dans une ville près de Carmona, au nord-est de la ville. Cooper est persuadé qu'ils ont une piste, c'est certainement quelque chose que le criminel ferait.
De sa chambre, Red passe un appel à Agnes. Il est étonné de voir qu'elle est encore sur son exposé de sciences et qu'elle y travaille seule, ses camarades de classe l'ayant laissé tomber pour diverses raisons. Il lui dit de faire de son mieux et rassure la jeune fille qui a entendu Harold au téléphone qui expliquait à son interlocuteur qu'il le cherchait. Il détourne la conversation lui demandant les raisons invoquées par Becky et Andy pour ne pas participer au travail. Le jeune fille lui parle principalement de Andy qui a dit à Catlin qu'il l'aimait bien, mais pourtant l'évite et ne lui parle pas depuis le début du projet. Red n'est pas étonné de cette réaction bête et maladroite du garçon, lui apprenant qu'il ne sait sans doute pas gérer ses sentiments pour elle ce qui le rend lent et bête. Il lui conseille de lui laisser de l'espace, de rester bienveillante et reste certain que vite c'est lui qui viendra à elle. Agnes le remercie, faisant remarquer qu'il lui parle comme une mère, ce à quoi le criminel répond qu'il suppose qu'il ne peut pas s'en empêcher.
Ressler arrive à Séville et contacte Harold toujours auprès de Dembe. Il lui apprend surtout qu'avec deux côtes fracturées et huit heures d'avion, il souffre le martyre. Bien évidemment, il ne veut pas prendre le risque de retomber dans la drogue après un an d'abstention et refuse de prendre des analgésiques. Tout en parlant, il arrive à la Villa Lobo, assurant à son chef qu'il a le soutient total du commissaire Alvarez de la police nationale à Séville tandis que Cooper, qui lui a déjà parlé au téléphone, ajoute que l'homme serait ravi de faire savoir au monde que son département a contribué à attraper Reddington. L'agent remarque surtout que l'endroit est magnifique comprenant pourquoi le criminel l'aime. Dembe lui apprend que la propriété appartient à l'un des plus vieux amis de Raymond, Bernard Lobo, qu'il a rencontré il y a de nombreuses années lors d'une visite dans une cave dans les champs au nord de Bangkok. Ils n'étaient que deux pour cette visite ! Cooper raccroche recevant un autre appel. Au bout du fil Raymond, qui sait qu'il est avec Dembe. Avec soulagement il parle à son ancien compère, lui conseillant avec humour, la prochaine fois qu'il se fait tirer dessus, de la faire dans un bras ou une jambe. Cooper demande où il se trouve, ce qu'il fait, ce à quoi le criminel répond simplement qu'il se prépare à manger et que tout ce qu'il désire, c'est avoir des nouvelles de son ami qui répond qu'il est en vie, grâce à lui. Raymond ne peut que répondre que c'est ce qu'ils font l'un l'autre, se sauver la vie depuis des années, et qu'il en a perdu le compte.
Pendant ce temps, Angela répond à la porte et se retrouve face à Donald Ressler qui se présente comme agent du FBI, lui apprend qu'il recherche Raymond Reddington. Il lui apprend surtout qu'un tuyau leur fait penser qu'il est ici, à la Villa Lobo, et il lui montre une vieille photo du criminel. La femme répond qu'elle ne le reconnaît pas, que Señor Lobo est en voyage d'affaires et qu'il n'y a actuellement aucun invité dans la maison. L'homme demande à vérifier. Après quelques secondes d'hésitation, elle le laisse entrer. Il regarde chaque pièce et ne trouve rien. Avant de partir, il donne toutefois sa carte à la femme, au cas où elle entende parler de Reddington.
La conversation entre Dembe et Red se poursuit, le premier s'inquiètant de l'état de santé de son ancien compère suite aux paroles du médecin. Le second retourne la conversation sur Dembe mais celui-ci est anxieux et le lui dit : un membre du Congrès est mort et il a peur que cette fois Nixon et sa troupe ne soient pas satisfaits tant que lui ne l'est pas aussi. Red coupe court à la conversation lorsqu'il renverse du vin qu'il est en train de se servir, affirmant qu'il va bien et lui promettant qu'il rappellera plus tard pour lui raconter une histoire amusante qu'il a en tête.
Ressler appelle Cooper pour lui apprendre que sa visite à la villa n'a rien donné tandis que Cooper lui raconte qu'au même moment Reddington, comme si de rien n'était, était au bout du fil avec lui demandant des nouvelles de Dembe. Ce dernier lui conseille de peut-être se renseigner au marché car chaque fois que Raymond va quelque part pendant plusieurs jours, il visite le marché local.
Pendant ce temps, Red apprend de la bouche même d'Angela la visite d'un policier américain du FBI quelques minutes plus tôt. Comprenant vite qu'il s'agit de Ressler, le criminel le décrit comme sans humour avec de beaux cheveux, mais ne peut que le féliciter de sa tenacité se demandant ce qu'il ferait de lui s'il le capturait après toute ces années à le pourchasser. Angela comprend qu'il désir partir mais il répond en lui demandant à quelle distance se trouve le ranch de taureaux de Miura. C'est à une heure de route et il lui apprend qu'il désire s'y rendre pour quelque chose qui devrait s'y trouver. La nuit tombée, seul dans sa chambre, il regarde par la fenêtre la campagne espagnole, puis le crâne du taureau Miura déposé sur une chaise, puis reprend sa contemplation du paysage nocturne, toujours pensif.
Le chef de la Task-Force rend viste à Dembe à l'hôpital. Il a passé les dernières heures dans une réunion classifiée avec le procureur général qui a décidé de ne pas porter plainte contre lui pour avoir averti Reddington du raid sur l'aérodrome, mais qui le relève de ses fonctions : il n'est plus un agent actif du Bureau. Il s'excuse, il a tout essayé. Mais Dembe n'est pas triste : alité, il a eu le temps de réfléchir et pense qu'il est temps pour lui de changer de vie, une qui n'implique pas d'être devant ou derrière des armes.
Tôt le matin, Red entre dans la cuisine d'Angela et lui annonce que des hommes viendront pour lui, comme toujours, et que comme toujours il part avant que cela n'arrive. Il lui apprend qu'il compte se promener en direction de la colline. Elle lui conseille de prendre de l'eau et lui tend une bouteille.
Toujours au chevet de Dembe, Cooper peine à imaginer que c'est la fin de la Task-Force et de tout ce qu'ils ont vécu. Dembe de son côté avoue qu'il était prêt à mourir, et qu'il a pensé à Raymond qui lui a toujours été en paix avec la mort, expliquant le point de vue du criminel : la mort est inéluctable ce qui la prive de toute signification. Pour lui, ce qui a toujours compté, c'est les choses qui ne sont pas inévitables, celles qu'on créait, qu'on trouve, les choix que l'on fait : ce qui importe c'est ce que l'on fait de sa vie. Dembe dit avoir toujours aimé son ami pour cela, pour son refus remarquable de s'en aller tranquillement dans cette bonne nuit. Immédiatement Harold comprend la référence au poème de Dylan Thomas, “Rage, rage Against the dying of the light.” (rage, rage Contre la mort de la lumière).
Red se promène dans un champ d'herbes ondulantes, des montagnes au loin. Il semble peiner à marcher, à respirer, tousse fortement. Il prend cependant le temps de regarder la nature, de toucher l'herbe, de boire un peu d'eau puis s'asseoit sur un rocher afin d'admirer le paysage.
Dans sa chambre, Dembe pense à Raymond, un homme entouré par la mort à bien des égards, si passionnément engagé à embrasser la vie. Il aurait pu se rendre mille fois. Mais au lieu de cela, il a choisi de se battre contre la mort, contre les méchants, de se battre pour protéger les gens qu'il aime, pour trouver des moments de paix, de joie et de plaisir tout en sachant que la lumière est toujours en train de mourir. Il avait choisi de vivre une vie des plus passionnées, sachant qu'elle mènera toujours à la même fin inévitable. C'est avec émotion, passant du rire aux larmes que Dembe dit que c'est ce qu'il retiendra de toutes ces années avec le criminel, mais que jamais il n'a imaginé que cela se terminerait comme cela car, de tout leur temps ensemble, il n'a jamais été question de la fin, mais bel et bien de l'aventure, de la vie et de Raymond qui constamment leur rappelait, leur montrait, les implorait de se battre.
Ressler visite le marché et montre des photos de Reddington aux vendeurs, sans grand succès, jusqu'à ce qu'il tombe sur le père et sa fille, ceux qui ont vendus et livrés des pastèques au criminel. Il apprend ainsi qu'elles ont été déposés à la Villa Lobo, mais pas dans la maison principale, dans la petite maison à l'arrière réservée au personnel.
Red poursuit sa promenade. Il arrive devant une haute barrière faite de roche surmontée d'un fil barbelé. Il laisse sa bouteille d'eau là et escalade le mur de pierre.
Ressler arrive à la Villa Lobo. Lorsqu'Angela lui ouvre la porte, il entre sans ménagement et va vers une fenêtre de l'arrière et voit ainsi la maison du personnel. Il y pénètre par une cour intérieure mais elle est vide. Le crâne de taureau est là, le lit est fait, les vêtements de Red sont soigneusement pliés au pied du lit. Il a laissé son arme sur une petite table. Il demande à Angela où est Reddington et elle lui répond qu'il est en promenade, sans autre précision. L'agent passe immédiatement un appel à l'inspecteur Alvarez.
Red se promène au milieu d'un grand pré clôturé. Au bout de quelques instants il entend un grognement et se retrouve nez à nez avec un taureau à quelques mètres de lui. Il le fixe droit dans les yeux, comme hypnotisé, alors que celui-ci s'approche lentement, agressif. Mais au lieu de reculer, le criminel s'avance vers lui. Le taureau finit par charger, ses narines dilatées, la bouche écumante. Red ne se détourne pas, ne fuit pas, il le regarde sans broncher foncer sur lui.
Ressler est en hélicoptère à la recherche du criminel. Il repère l'enclos et une forme au milieu. Il demande au pilote d'atterrir. Il se précipite et découvre le corps meurtri, ensanglanté et fracturé de Raymond Reddington. Mort. Une chaussure et son chapeau sont à quelques mètres. Le taureau se tient à présent loin, vers le fond du pré sous les arbres. L'agent saisit immédiatement son téléphone afin de prévenir Cooper qu'il a trouvé Reddington. Il raccroche vite, récupère le chapeau de paille froissé, le remet en état et le dépose sur le visage du défunt.
Résumé proposé par mnoandco