Le procureur général Stromberg reçoit dans son bureau le membre du Congrès Arthur Hudson et l'agent spécial Jordan Nixon. Alors qu'il raccroche le téléphone, il leur annonce qu'il n'a guère le temps car il a rendez-vous à la Maison Blanche avec le Président. Hudson va donc droit au but. Il enquête sur une équipe spéciale, le groupe de travail 836, et a pensé au début à une mauvaise affectation des fonds jusqu'à ce qu'il découvre ce qui se cachait derrière. L'homme leur répond être au courant, cette équipe a été constituée par l'un de ses prédécesseurs et a été approuvée par le bon vieil Oncle Sam. Lorsque Hudson met en avant le nom de l'informateur de cette équipe, Raymond Reddington, le procureur lui rappelle que ce sont des informations classifiées, qu'il en sait certainement plus qu'un membre du Congrès ne le devrait. Il ajoute qu'il est courant que le gouvernement américain travaille avec des informateurs criminels. Le député poursuit cependant : son rendez-vous avec le Président concerne sans doute la brèche de surveillance au Capitole la semaine passée, un secret bien gardé, mais lui à une transcription d'une écoute électronique autorisée du ministère de la Justice d'un agent de la Task Force 836. Il ne fait aucun doute en l'écoutant que Raymond Reddington est celui qui a orchestré l'écoute à grande échelle du Capitole. L'intérêt de Stromberg est piqué au vif.
A Miami, en Floride, Heddie Hawkins reçoit la visite surprise de Raymond Reddington. Elle lui demande s'il a un travail pour elle, remarquant qu'il ne l'a pas beaucoup sollicitée ces derniers temps. Mais il n'en n'est rien. Il lui parle de la réserve ornithologique du Costa Rica qu'elle lui a conseillé d'aller voir, lui apprend qu'il s'y est rendu pendant son séjour au Guatemala et qu'il a adoré l'endroit. Il l'a acheté et, à présent, il est à elle, il a fait transféré l'acte à son nom. La femme est très émue, personne n'a jamais rien fait d'aussi gentil pour elle, et elle le remercie chaleureusement. Le criminel répond simplement que c'est lui qui la remercie et lui propose de le rembourser en l'invitant à petit-déjeuner autour d'un migas juste au coin de la rue. Heddie est très heureuse de s'exécuter, elle adore ce plat.
Au Bureau de Poste, l'équipe se pose beaucoup de question sur son avenir. Reddington s'est débarrassé d'un empire maritime et de la plupart de son réseau de renseignement et même Dembe ne peut les renseigner sur l'étendue de l'organisation de son ancien patron : personne ne le connaît vraiment, il a passé plus de 20 ans à ses côtés et pourtant il ne connaît pas toute l'étendue de son opération le criminel prenant toujours soin d'être le pivot, et de compartimenter tout le reste. Pour Ressler, le criminel a toujours une carte dans sa manche, il ne faut pas le sous-estimer. Herbie remarque qu'il vient seulement d'installer son bureau et qu'il ne sait même pas s'ils vont poursuivre leur travail. Siya elle fait remarquer que son statut au sein du Bureau n'est que provisoire et que le MI6 va la rappeler si le Bureau de Poste ferme ses portes.
Ressler écoute sa messagerie vocale et apprend de Jill, l'épouse de Jonathan Pritchard, que son mari a disparu depuis deux jours. Elle lui apprend qu'elle a vérifié ses relevés de cartes de crédit, qu'il a retiré beaucoup de liquide et fréquenté des bars. Elle lui demande de le rappeler au plus vite, ce qu'il fait. L'agent localise l'homme dans un motel et le trouve totalement saoul.
A New-York, Red vend le bâtiment des bains public (The Public Bath City of New York). Il a trouvé un acheteur « The Conservation League of New York State ». Sous le nom de Mr Homan, il explique qu'il a remonté l'histoire du lieu jusque dans les années 1910, expliquant même que le bâtiment a été brièvement utilisé comme infirmerie lors de l'épidémie de grippe espagnole de 1918. Il espère surtout que ce petit morceau d'Histoire sera entre de bonnes mains et confirme qu'il aura quitté les lieux à la fin du mois. Weecha arrive et s'inquiète de savoir où Red va loger. Il répond qu'il peut dormir n'importe où, qu'il part chasser la lune à travers le monde estimant que ce chapitre de sa vie a sans doute duré trop longtemps. Il veut qu'elle l'accompagne. Elle hésite, après tout ils sont pareils, se comprennent, s'aiment … mais surtout ne vont pas changer. Ils ont besoin d'adrénaline et elle se demande combien de temps l'un ou l'autre tiendra sans. Pour Red, il est peut-être temps que tous deux entrent dans une période plus calme dans leur vie. La femme répond qu'elle a un travail, pour Adolfo Santoro. Le criminel trouve qu'il est dangereux, ce à quoi elle répond qu'être à ses côtés l'est tout autant. Alors, il lui fait une simple proposition. Edward et lui décollent à 16h. Si elle n'est pas là, il connaitra sa décision.
La sénatrice Cynthia Panabaker arrive au Bureau de Poste et annonce à Cooper que tous les deux sont convoqués au bureau du procureur général Stromberg. De suite. Elle lui demande avec appréhension s'il sait de quoi il s'agit. Le chef de la Task-Force lui parle du réseau de surveillance du Capitole, et bien sûr elle a entendu quelques bruits, mais lui explique que c'est à une plus grande échelle, ils ont des preuves de programmes de surveillance, d'écoutes téléphoniques, d'opérations d'écoute dans les grandes villes d'Europe, de Russie, d'Asie, de l'hémisphère sud. Immédiatement, elle se doute que Reddington est derrière ces failles de sécurité. Elle n'ose pas imaginer les retombées si cela venait à se savoir que leur CI est responsable de la plus grande brèche dans le renseignement de l'histoire des États-Unis, du monde. Mais Harold poursuit, ce n'est pas tout. C'est le criminel lui-même qui les a dirigés vers l'opération d'écoute au Capitole qui a ensuite conduit au démantèlement de tout son réseau. Pour Cynthia, la solution est simple : personne n'a besoin de savoir que Reddington était responsable de cette brèche dans le renseignement. L'homme ne peut qu'être d'accord avec elle.
Red et Agnès discutent autour d'une glace. La jeune fille est ravie, elle ne pensait pas le revoir si vite car elle sait que Pops et lui ont eu une semaine chargée. Pinky la rassure, elle est important pour eux deux. Mais il veut surtout lui donner la carte et l'insigne du FBI de sa maman. Il lui explique qu'à son âge, celle-ci s'est fait la promesse de réaliser quelque chose d'important, de spécial dans sa vie. Et elle l'a fait, avec fierté. Il ajoute que quoiqu'elle fasse de sa vie, ce badge lui rappellera ses efforts et sa détermination. Avec humour, il lui conseille juste de trouver un travail plus amusant que dans les forces de l'ordre. Agnes est pensive puis lui demande s'il part parce que si c'est le cas, il lui manquerait. Pinky la rassure, il sera toujours là, dans son cœur, dans sa tête, et il l'embrasse gentiment sur la tempe.
Dans la chambre de motel de Jonathan Pritchard, Ressler jette de la drogue et de l'alcool dans les toilettes tandis que l'homme est toujours mal en point. Il lui annonce que dès qu'il sera dégrisé, ils se rendront à la première réunion disponible. Son protégé marmonne des paroles sans aucune cohérence mais il finit par articuler ce qui l'a fait retomber : Hudson l'a forcé, il l'a aidé à mettre son téléphone sur écoute. Il dit être désolé.
Cooper et Panabaker se dirigent vers le bureau du procureur général se demandant ce qui les attend derrière la porte. Avec humour, Cynthia affirme à Harold que si elle est coincée, elle l'accuse de tout. Elle rentre dans le bureau tandis que le chef de la Task-Force reste à l'extérieur pour prendre un appel de Ressler, passé du fixe du motel, et qui lui apprend qu'il a des raisons de croire qu'Hudson a mis son téléphone sur écoute : il doit s'attendre au pire. Et en effet, quand il entre dans la pièce, le procureur général Stromberg, Panabaker, Hudson et l'agent Nixon ont déjà commencé à écouter l'une des conversations enregistrées, et pas n'importe laquelle, celle où il avoue qu'ils ont offert leur protection au criminel alors que lui espionnait le Capitole et interceptait une décennie de secrets d'État, ajoutant que d'une certaine manière, ils étaient ses partenaires dans cette trahison.
Au Bureau de Poste, pendant ce temps là, l'équipe examine le téléphone de Ressler. Comme l'explique Siya, c'est un dispositif très invasif qu'elle a déjà vu être utilisé au MI6. Pour Herbie, c'est fort possible que ce soit la NSA, ce qui veut dire que Hudson a eu de l'aide et donc un mandat. Il ne fait aucun doute qu'il a entendu ce qu'ils se sont dit lorsqu'ils parlaient du Capitole et de l'implication de Reddington.
Red se trouve à présent chez Brimley, dans ce qui semble être sa pièce pour travailler emplie d'animaux divers. Il lui parle de Weecha, de son désir de la voir se présenter dans le jet même si c'est pour l'entendre dire qu'elle ne l'accompagne pas. Il lui demande conseil. Brimley lui répond qu'il est marié depuis 42 ans, qu'il l'aime son épouse de tout son cœur et que si c'était son avion, il décollerait plus tôt. Red lui dit de laisser tomber, la romance n'est vraiment pas son truc. Mais Brimley réplique que lui non plus, et désire savoir quand il revient de voyage. Le criminel avoue ne pas y avoir réfléchi et Brimley en conclut qu'il doit trouver un autre job. Red lève les bras au ciel, il n'en a pas besoin, il a économisé des millions, il a son lac pas loin avec ses cannes et ses moulinets ainsi que sa famille. Justement, pour Brimley, c'est là le problème : il a besoin de sortir et d'attacher des câbles de démarrage à quelqu'un ! Le criminel lui dit de laisser tomber, de trouver un nouveau hobby, une nouvelle passion qui implique au minimum moins de cris. Il suggère quelque chose en rapport avec les animaux mais Brimley lui fait remarquer qu'il n'y connaît rien, alors que l'endroit en est rempli. En désespoir de cause, Red lui dit qu'il ne doit pas avoir peur de devenir quelque chose de nouveau, que lui ne le craint pas. Il reçoit au appel de Dembe pour lui apprendre que le téléphone de Ressler a été mis sur écoute il y a une, voir deux semaines par Hudson. Il lui apprend qu'à l'instant même Cooper est convoqué à une réunion avec le procureur général. Red le remercie, lui dit qu'il s'en occupe et raccroche rapidement.
Dans son bureau, Stromberg marche sur des œufs se demandant comment étouffer ce scandale tandis que Cooper subit les accusations de Hudson qui lui demande depuis quand il sait qu'il collabore à une haute trahison contre les Etats-Unis. Panabaker prend immédiatement la défense de son ami et collègue, un patriote dans l'âme. Elle lui rappelle surtout toutes les réalisations de son groupe de travail grâce aux informations exploitables fournies par Raymond Reddington. Mais l'homme insiste, suggérant que la Task Force 836 a atteint un point où ils ne travaillent plus avec Raymond Reddington, mais plutôt pour lui . Lorsque Cooper prend la parole c'est avec lassitude : tant de fois il a été reçu dans des bureaux comme celui-ci, a été pointé du doigt avec toujours les même questions mais par des gens différents...mais lui est resté le même. Il est fatigué, se comparant à un veilleur de nuit pour une cause qui rendait ce monde un peu plus sûr. Lui et son équipe ont fait de leur mieux pour respecter la charte qui leur a été donnée et il a la conscience tranquille. Ils veulent son badge, il le leur donne : il le dépose sur la table. Il en a marre de s'excuser.
Tout à coup, les trois écrans qui ornent les murs du bureau s'allument et apparaît Raymond Reddington qui s'excuse de débarquer comme cela mais fait remarquer qu'il reste une perpective à étudier : la sienne. Hudson s'indigne, voilà qui prouve son point de vue : le criminel est hors de contrôle, il a piraté une réunion à huis clos avec le procureur général. Red demande qui parle car lui ne peut les voir. Arthur Hudson se présente, l'accusant d'avoir, et cette incursion en est la preuve, plus de pouvoir que n'importe quel informateur confidentiel ne le devrait. Le criminel rétorque que c'est amusant parce qu'il semble que lui a plus de pouvoir qu'un membre du Congrès ne le devrait, se demandant comment il en est arrivé à se nommer inspecteur général d'un groupe de travail clandestin du FBI. Le membre du Congrès lui répond que quelqu'un doit l'arrêter et le criminel souligne alors que le conflit est avec lui, pas le FBI. Tout ce qu'il reproche à l'équipe, l'entreprise criminelle en cours, les tactiques invasives prises au Capitole, c'est lui : il doit rediriger son combat. Mais Hudson ne veut qu'une chose : le mettre derrière les barreaux et Red répond avec désinvolture que certains ont essayé et n'y sont pas parvenus. Stromberg essaie de reprendre la main et calmer la discussion en demandant à examiner les résultats de l'équipe 836 au fil des ans. Dans un esprit de divulgation complète, le criminel annonce avec désinvolture qu'il a supprimé toutes les mentions de son nom de ces fichiers il y a plusieurs mois. Hudson jubile, une fois de plus la dérision du criminel appuie son point de vue, tandis que l'AG n'en croit pas ses oreilles : il considère cette relation d'informateur comme un échec bureaucratique. Reddington lui fait remarquer l'étroitesse de sa vision, ce à quoi il répond qu'il ne peut pas voir ses actions concernant le Capitole autrement que comme de la haute trahison. Le criminel se moque, qu'il appelle cela comme il veut, toujours est-il qu'Harold Cooper et son équipe n'y sont pour rien et ne connaissent rien de l'étendue de son opération. Pas un dixième, pas un centième. Ce qu'ils voient aujourd'hui n'est qu'une goutte d'eau par rapport à tout ce qu'il a en place dans le monde entier et plus que son petit esprit prosaïque ne peut imaginer. Pour preuve, il a oublié la plupart des surveillances et des opérations "black bag" dont il est l'instigateur, plus que ce que l'on pourrait enseigner dans toutes les salles de classe de Langley et de Quantico réunies. Par contre, pour lui, ce qui est indiscutable, c'est qu'Harold Cooper et son équipe ont sacrifié leur vie pour ce travail et ils l'ont prouvé. S'ils veulent blâmer quelqu'un, qu'ils se blâment eux et ceux qui les ont précédé : ils voulaient leurs informations de Raymond Reddington, résoudre des cas, sauver des vies... mais ne surtout pas être coupable de faire affaires au grand jour avec lui. Ils devraient avoir honte, il est ce qu'il est. Ils ont conclu un pacte avec le Diable, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il cesse de se comporter comme tel. Le criminel préfère en rester là et coupe abruptement la conversation. Stromberg demande à réfléchir, sans interférence.
Cooper arrive au Bureau de Poste, rejoint vite par les membres de l'équipe qui lui demandent ce qui se passe. Il se contente de faire une annonce d'une voix forte : à partir de ce moment, la Task Force 836 est fermée. Le jour est arrivé où on leur demande des comptes et qu'ils sont tenus responsables de tout ce qu'ils ont fait avec Reddington. Il les encourage tous à être francs et direct dans leurs réponses car ils vont être interrogés. Et en effet, arrive Hudson accompagné de toute une équipe d'agents du FBI. A sa tête, l'agent Nixon prend les choses en main et exige que tous se rassemblent, abandonnent leurs téléphones portables et ordinateurs pour un audit complet du site. Nixon annonce qu'ils ne sont pas encore en état d'arrestation et qu'il espère leur entière coopération. Ressler rétorque qu'ils vont être punis pour avoir fait leur travail pendant une décennie tandis que Dembe et Siya s'interrogent sur la présence du membre du Congrès Hudson sur un site classé secret. Nixon leur apprend que lui est en charge et que Hudson, à la demande de l'AG, est là pour observer. Herbie s'étonne qu'il ne soit là que pour ça et pas pour parler à la presse, puis souligne ironiquement que, bien sûr, le gouvernement veut garder ses secrets. Il se fait remettre à sa place par Nixon qui leur apprend leur objectif : localiser et arrêter le criminel Raymond Reddington. Il exige d'eux la liste des planques du criminel, ses modes de transports, ses ressources, ses pseudonymes, ses associés ...tout ce qui peut les aider. Siya répond qu'ils ne savent qu'une fraction de tout cela. Nixon répond qu'il prend tout ce qu'ils ont, qu'il fait son travail et que leur soutien est leur meilleure chance d'intercepter Reddington avant qu'il ne quitte le pays, de le traduire en justice en toute sécurité et sans incident. Ressler se moque à ces dernières paroles, Raymond Reddington ne fait rien sans incident.
Les membres du groupe de travail sont interrogés et collaborent, plus ou moins. Cooper fait surtout remarquer à Hudson toujours très accusateur que son serment est envers ce pays, pas envers Raymond Reddington et que s'il avait su pour le réseau de surveillance du Capitole, il aurait arraché chaque micro et caméra lui-même. Le député pense avoir une piste grâce à une photo sur le bureau de Herbie prise devant un jet, d'autant plus lorsque celui-ci reste évasif à son sujet. Grâce à son numéro sur la queue, et persuadé que c'est l'appareil du criminel, il décide de le localiser. L'agent Nixon se dirige vers Arthur Hudson afin de lui apprendre que le signal utilisé par Reddington pour accéder à distance au bureau de Stromberg a été retracé dans un rayon de 52km près de Deep Creek Lake dans le Maryland. Dembe ayant entendu la conversation décide de prévenir son ancien patron. Sous prétexte d'aller au toilette, il vole le téléphone de l'agent Ishwood, le prévient de la menace, puis le remet dans la poche de son collègue sans qu'il ait rien vu.
Nixon revient auprès d'Hudson avec de bonnes nouvelles : l'avion recherché est sur une piste de l'aérodrome du comté de Brawer entre DC et Deep Creek Lake, là où ils ont triangulé le signal vidéo de Reddington. Il a l'administrateur de l'aérodrome en attente et le jet en question vient de finir de faire le plein. Il lui demande de refuser l'autorisation de décoller.
Dans son jet, Red s'inquiète suite au message de Dembe mais attend toujours l'arrivée de Weecha malgré Edward qui le presse de partir depuis que l'aérodrome lui a refusé l'autorisation de décoller. Il est 16h20, 20 mn sont passées et le criminel décide d'écouter son pilote.
Une demi-douzaine de véhicules du FBI avec à leur tête Nixon arrivent à l'aéroport mais l'avion de Reddington est déjà dans les airs. Hudson en apprenant la nouvelle ne baisse pas les bras : ils ont le transpondeur, ils vont le suivre et le cueillir dès qu'il atterrira pour faire le plein de fuel. Mais le jet explose en vol. En entendant cela les membres de la Task-Force s'alarment. Mais Hudson exige que son agent se rende sur place pour constater la mort de Reddington. Siya s'emporte, il n'a aucun respect, Reddington n'était pas seul à bord. Il se contente de la regarder avec dédain.
Quelque part sur une route de campagne Weecha conduit Red assis à côté d'elle. Celui-ci n'en revient pas qu'elle l'a fait mijoter 20 mn. La femme répond qu'elle voulait savoir si il l'attendrait et lui demande ce qui serait arrivé si elle ne s'était pas montré pour le tirer de ce mauvais pas. Il répond que cela n'aurait rien changé à son plan, le jet est pourvu d'explosifs depuis des années. Elle n'en revient du danger qu'elle encourait chaque fois qu'elle montait à bord, et Red se contente de souligner qu'Edward est un excellent pilote. D'ailleurs, au milieu de la route, un parachute dans les mains, celui-ci les attend. Le criminel est ravi de le revoir indemne tandis que le pilote trouve l'expérience vécue exaltante.
Le Bureau de Poste est presque entièrement vidé lorsque Stromberg apparaît à la porte de Cooper et lui demande ce qu'il sait du crash de l'avion. L'ancien chef-de la Task-Force lui répond qu'aucun corps n'a été retrouvé et que donc Reddington court toujours. L'AG n'y va pas par 4 chemins : il met la Task-Force sur l'affaire. Ils connaissent le personnage et sont les mieux placés pour le retrouver. Il croit sincérement que tous sont de bons agents qui se sont retrouvés dans une mauvaise situation, mais ils doivent le prouver. Il a donné sa chance à Hudson et Nixon, maintenant c'est à eux d'autant plus qu'il ne veut pas de vague et encore moins de scandale. En clair, il ne se soucie pas particulièrement de la Task-Force 836, mais soit c'est eux qui tombent, soit c'est Reddington. Il va demander à Hudson de leur laisser un peu de marge de manœuvre, lui et Nixon restant en charge.
En apprenant la remise en fonction de l'équipe, dans un coin des locaux, Hudson et Nixon complotent. Pour le député, ils devraient être tous sous garde fédérale, l'un d'eux a certainement prévenu Reddington et il n'aura de cesse que quand il aura découvert qui. Nixon avoue que lui non plus ne leur fait pas confiance mais reste serein : ils les laissent faire. Soit ils attrapent et livrent le criminel, soit ils l'aident et, si c'est le cas, ils les font tomber tous.
Lorsque Ressler récupère enfin son téléphone, il constate que Jonathan l'a appelé plusieurs fois, laissant des messages très alarmants, suppliant qu'il vienne à son aide. L'agent se précipte au motel et le découvre mort.
Harold Cooper rentre chez lui au petit matin, dépose son arme et son badge sur le comptoir. Il pose son téléphone à côté et écoute un appel de Cynthia Panabaker qui lui dit que quelques soient les répercussions de leur entretien du matin, elle est honorée d'avoir travailler avec lui, d'avoir accompli tant de choses au cours de ces dernières années. Elle ajoute qu'il est plus qu'un veilleur de nuit, qu'il est un homme bon et qu'il l'a toujours fait se sentir en sécurité sachant qu'il était là, à veiller sur tous. Le message terminé, Reddington fait connaître sa présence à l'homme étonné qu'il soit encore là. Un regard vers son arme et son insigne indique au criminel ce que l'on attend de Cooper : qu'il l'arrête, ou pire. Mais il n'en fait rien, précise qu'à présent Nixon est en charge, et que soit ils coopérent pour l'attraper et seule sa tête tombe, soit c'est toute l'équipe. Voyant l'air abattu d'Harold, Red le rassure : cela a toujours été une histoire de flics et de voyous. Il ajoute qu'il est content qu'il soit le flic et qu'il espère que Ressler sera de la partie en souvenir du bon vieux temps. Il espère surtout qu'ils s'amuseront un peu avant le dénouement. Le criminel finit avec un « attrape-moi si tu peux » et un « Vaya con dios , mon ami » avant de disparaître pendant qu'Harold se retourne pour répondre à Agnes qui l'appelle de la pièce d'à côté.
Résumé proposé par mnoandco
